Aveyron : retour gagnant pour le festival du Rouergue

  • Pour sa première,  la délégation tahitienne  a séduit le public.
    Pour sa première, la délégation tahitienne a séduit le public.
  • Le public, toujours au rendez-vous du festival.
    Le public, toujours au rendez-vous du festival.
  • Retour gagnant  pour le festival du Rouergue
    Retour gagnant pour le festival du Rouergue
Publié le
Mathieu Roualdés

"La musique et la danse sont synonymes de bonheur et de bien vivre ensemble. Avec, on a la force de changer notre monde et faire que chacun respecte les cultures des autres." En quelques mots, Théo Sulpice, leader du ballet de Tahiti et des Marquises, a finalement résumé l’esprit qui accompagne l’incontournable festival folklorique du Rouergue depuis plus de 60 ans. Ou plutôt le "festival du Rouergue et cultures du monde", le mot "folklorique" ayant été abandonné par souci de modernité comme l’indique le chef d’orchestre de l’événement, Vincent Vernhes.

Pour le reste, rien n’a changé. Et surtout pas le succès qui accompagne les artistes venus des quatre coins du globe durant une semaine de représentation à travers le département. Cette année, après deux ans d’absence, ils ont sillonné les routes aveyronnaises de Saint-Amans-des-Cots jusqu’à Nant en passant par Rodez ou encore Cransac afin de faire partager leurs chants, leurs danses ou encore leurs costumes traditionnels. Dans les Ehpad, les salles de fêtes et enfin à Pont-de-Salars ce dimanche pour une dernière danse toute en couleur dans une salle des fêtes bondée. Et rapidement "chauffée" par l’entrée sur scène des locaux de l’Escoupleto avant que le spectacle ne s’ouvre à l’international comme le veut la tradition. Danseuses tahitiennes envoûtantes, jeunes américains en mode cow-boys, andalouses sous des airs de flamenco, péruviens enchanteurs… Il y en avait pour tous les goûts !

"Ce n’était pas simple de repartir après deux ans d’absence. On n’a pas pu attirer toutes les délégations prévues car certaines n’avaient pas de vaccins valides pour la France, mais nous sommes très heureux de cette 65e édition. La délégation tahitienne fut un véritable coup de cœur pour tous et on conservera une nouvelle fois de magnifiques souvenirs de cette semaine, grâce à la centaine de bénévoles sur le pont tous les jours", confiait Vincent Vernhes, hier à Pont-de-Salars. Un fidèle spectateur indiquait même qu’il s’agissait de "l’un des meilleurs plateaux depuis un moment". On a déjà hâte d’être en 2023 !

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