Saint-Christophe-Vallon. La Comcom répond au mécontentement des handballeurs

Alexandre Granier, président du RDV handball a exprimé sa colère dans un article récemment paru dans nos colonnes. Son mécontentement résultait de la répartition des créneaux horaires attribués par la communauté de communes à son club pour l’utilisation des salles de sport du territoire. "On veut nous virer du complexe sportif de Saint-Christophe et déplacer nos entraînements au gymnase Kervallon à Marcillac, sur un terrain inadapté et non homologué pour les matchs de nos équipes seniors qui évoluent en prénationale" expliquait-il en fustigeant les décideurs communautaires. Jean-Marie Lacombe, président de la communauté de communes et Christian Gomez, vice-président chargé de la vie sociale et des sports, ont tenu à apporter quelques précisions nécessaires à la clarification dela situation. En préambule, ils soulignent les difficultés de communication récurrentes avec le président du club de handball et leur souhait d’avoir des échanges sereins avec lui, comme avec tous les autres responsables des clubs du territoire". Concernant la controverse en cours, les élus précisent que le handball dispose du même volume horaire d’utilisation des deux gymnases communautaires que l’an dernier et qu’il occupe celui de Saint-Christophe 6 jours sur 7" . Ils rappellent également leur volonté d’accorder la priorité de l’occupation du complexe de Saint-Christophe aux rencontres officielles. "Le basket ayant vu son nombre de compétitions augmenter cette année, nous avons simplement demandé au handball d’aller s’entraîner de temps en temps à Kervallon". Pas de quoi engager une polémique aussi caustique selon les élus qui avouent ne pas comprendre les arguments du président Granier. D’autre part, la communauté de communes réaffirme sa volonté de "privilégier l’accès aux activités sportives pour tous les jeunes, sans considération du niveau de jeu des équipes seniors, dont ils saluent par ailleurs la progression dans la hiérarchie régionale. "C’est dans cet esprit que nous accordons à chaque club sportif une subvention proportionnelle au nombre de licenciés de moins de 18 ans habitant le territoire. De plus nous finançons les déplacements en car des enfants des écoles primaires se rendant au gymnase".