Mur-de-Barrez. La sécheresse n’épargne pas le territoire

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CORRESPONDANT

Au vue de la situation c’est une absolue nécéssité de maintenir les efforts de consommation d’eau.

La communauté de communes appelle à nouveau à la vigilance de chacun pour préserver la ressource en eau et éviter, dans le Carladez notamment, une rupture de la distribution.

Depuis le mois de juin, la pluie est très peu tombée sur le territoire. Nombreuses sont les sources qui se tarissent.

Dans le Carladez, la distribution de l’eau potable est particulièrement impactée : le niveau du ruisseau dans lequel est prélevée l’eau, le Siniq, faiblit de jour en jour.

Depuis plusieurs semaines, la communauté de communes est à pied d’œuvre pour trouver des solutions. Les services travaillent en continu avec l’Etat pour qu’elles restent toujours réglementaires et pour toujours s’assurer de la potabilité de l’eau.

Plusieurs moyens ont été mis en œuvre et d’autres sont à l’étude. L’approvisionnement quotidien par camions-citernes depuis l’Aubrac ou l’Argence permet de limiter le prélèvement dans le Siniq. Une commande de mousseurs, composants de plomberie à visser sur le bec des robinets permettant de calibrer et diminuer le débit d’eau, devrait prochainement être livrée et distribuée.

La communauté de communes est en mesure également de distribuer des bouteilles d’eau dans le cas où la situation venait à se détériorer.

Ces efforts entrepris pour sécuriser la ressource en eau et maintenir la distribution doivent absolument être accompagnés par une maîtrise de la consommation.

Le risque : ne plus avoir d’eau au robinet. L’usage doit être régulé. Irrigation, arrosage des potagers (sauf à l’arrosoir de 21 heures à 7 heures), pompages, arrosage des pelouses ou jardins d’agrément, remplissage des piscines, nettoyages des terrasses, des cours et des façades, lavage des véhicules : ces interdictions sont indispensables pour préserver la ressource. L’usage de l’eau doit se concentrer au minimum vital et l’abreuvement animal dans les exploitations agricoles.

Le territoire s’est organisé, en lien avec les services de l’État, pour imposer les restrictions.

Les agents de l’office Français de la biodiversité et la gendarmerie peuvent organiser des contrôles qui peuvent aboutir à des sanctions financières.

Enfin, et pour rappel, les eaux superficielles et souterraines sont également concernées par ces restrictions d’usage.

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