Randonnée autour de Rodez : des panoramas qui se méritent

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Emmanuel Pons

Une boucle Rodez-Rodez de 9 km et d’une durée de 2 h 45, toute en descentes et montées très raides. Pas conseillés pour les jeunes enfants ou les personnes âgées. Et, en cette période de fortes chaleurs, à réserver, aux petits matins frais ou aux fins d’après-midi. Tout cela grâce aux bons conseils des topoguides du comité de randonnée pédestre de l’Aveyron.

Une rando d'une durée de 2h45 pour 9 km.
Une rando d'une durée de 2h45 pour 9 km. Victor Pons

Départ Rodez. Arrivée Rodez. Une rando pratique pour les Ruthénois ou les personnes de passage dans la préfecture aveyronnaise.

Début en douceur pour cette rando mi-ville mi-campagne avec quelques difficultés à venir, notamment la côte de la Maladrerie et le fameux « chemin de Fualdès ».
Début en douceur pour cette rando mi-ville mi-campagne avec quelques difficultés à venir, notamment la côte de la Maladrerie et le fameux « chemin de Fualdès ». Victor Pons

Une boucle de 9 km (balisage jaune) depuis la place Foch (1). Direction place de l’Olmet par la rue Louis-Blanc puis à droite vers la place Saint-Amans et en face pour déboucher sur le tour de ville. Là, nous traversons le boulevard pour rejoindre la rue Sarrus puis les escaliers et enfin la côte de Pontvieil qui mène vers la rivière Aveyron au niveau de la Mouline.

Victor Pons

Un début de rando en douceur. Et sur le papier, pas de difficulté particulière avec un dénivelé positif de 350 m annoncé. Mais qui dit descente dit aussi remontée. Et c’est là que les choses se corsent, sous un soleil de plomb en cette journée caniculaire.

Nous prenons à droite vers le rond-point puis à gauche pour traverser le pont (2) sur le trottoir étroit ; poursuivons environ 150 m avant de virer à gauche en épingle vers Canteserp sur le chemin ombragé – un peu de fraîcheur bienvenue et le calme de la campagne – qui mène à la ferme Puech Camp. Petit arrêt pour admirer le panorama et se désaltérer. Déjà, la pente est raide. Sur le chemin une curiosité : une éolienne peinte aux couleurs "camouflage". Fonctionne-t-elle ou fait-elle juste partie du décor ? Passé la ferme, nous prenons à droite sur 600 m vers la RD212 qui mène au Monastère, sur 700 m.

Une montée éprouvante

À gauche (3) vers le lotissement de la Marquise puis encore à gauche pour descendre la côte de Sault vers la rue de la Brianne jusqu’au pont du même nom. C’est, selon moi, la partie la moins intéressante de cette randonnée, sur le bitume et en plein cagnard. Avec un balisage pas toujours évident à repérer. Mais pas la plus difficile puisqu’il nous faut à présent virer en épingle, à gauche, direction Banocres puis à droite sur le très raide chemin de la Maladrerie, en direction de Bel Air. Une montée éprouvante par cette chaleur.

Victor Pons

Tout en haut (4), retour sur le plat sur la route, à gauche, qui mène à Banocres. Le topoguide indique une aire aménagée : un banc en pierre trône sur une petite étendue d’herbe sèche ! Petite déception. Toujours pas d’ombre sous ce soleil de plomb mais une belle et large vue sur Rodez. Arrivés au hameau, nous bifurquons à droite sur un agréable chemin bordé d’un muret qui rejoint le GR62 (5). Le ciel est dégagé et le panorama est magnifique. Nous poursuivons à gauche sur le GR puis entamons alors une jolie descente à travers bois vers Layoule. Enfin un peu d’ombre !

Arrivés sur les bords de l’Aveyron, nous prenons à gauche pour longer la rivière vers le pont qui l’enjambe.

Les pieds dans l’eau à Layoule

Nous traversons ce vieil et bel ouvrage avant de décider de tremper les pieds dans l’eau fraîche. Après deux heures et demie d’une chaleur accablante, ça fait un bien fou. Les enfants en profitent pour faire la pêche aux déchets. Dans leurs filets, un panneau de signalisation, plusieurs canettes de sodas, un lecteur MP3, un fer à cheval, deux morceaux de canon (!) de fusils et encore pas mal de ferraille ! Après cette halte rafraîchissante, nous ne sommes pas encore au bout de nos peines puisque nous entamons, à gauche juste après le pont (6), la rude et longue montée du "chemin de Fualdès", du nom du procureur assassiné à Rodez en mars 1817 et dont le corps avait été jeté dans les eaux de l’Aveyron.

Victor Pons

Nous voilà enfin à la MJC, les jambes lourdes. Il ne reste plus qu’à suivre le tour de ville sur notre droite et à rejoindre notre point de départ place Foch après un passage au pied de la cathédrale. Celle-là même que nous avions aperçue, une heure et demie plus tôt, surmontant la ville de Rodez alors que nous admirions le panorama depuis le GR.

Victor Pons

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