Aveyron : entre thermes de Cransac et mines, escapade au cœur du Bassin

Incontournable passé minier. L’histoire du Bassin decazevillois, profondément marquée par l’extraction du charbon aux XVIIIe et XIXe siècles, s’invite dans les pas des randonneurs. Le parcours de 11 kilomètres, au départ de Cransac, au niveau de la salle d’accueil, passe devant le musée des Mémoires de Cransac, qui fait revivre cette période, entre autres. La houille est aussi à l’honneur au musée de la mine d’Aubin, situé à proximité. Mais le charbon n’est pas la seule richesse de la terre. Cransac a fait sa renommée grâce à ses thermes, dont les vertus bienfaisantes, notamment pour les rhumatismes, sont réputées depuis l’Antiquité. C’est d’ailleurs près de l’établissement thermal que débute l’excursion.

Les premiers pas ont lieu en centre bourg, le long de la rue du 1er-Mai puis de l’avenue Jean-Jaurès. Il faut ensuite suivre le balisage jaune (tout au long du parcours), pour s’éloigner rapidement de la zone urbaine. Après un passage devant une œuvre de street-art sur la façade d’un immeuble et le long du plan d’eau de Passelaygues, le parcours se poursuit sur la gauche. La piste se prolonge jusqu’à la route.

Après avoir remonté puis traversé la départementale 53, les marcheurs arpentent un sentier ascendant, qui traverse le porche d’une maison (le passage est autorisé), avant de déboucher sur une route, au milieu d’un hameau.

Il faut alors poursuivre tout droit, entre des maisons, puis continuer à monter à travers les bois. Après avoir longé un pré, le parcours traverse le lieu-dit les Treillous. À la sortie d’un chemin en sous-bois, on retrouve la route. Tout en profitant des paysages sur les vallées voisines, traverser La Richardie puis continuer jusqu’à Jurgail.

Une œuvre contemporaine de 34 mètres de haut se trouve à la fin du prarcours

La suite se passe après le château d’eau. Il faut prendre la descente tout droit puis bifurquer sur un chemin à gauche, qui passe sous la cité. Les promeneurs empruntent ensuite une petite route sur 300 mètres, puis une autre qui mène à Négrin. La sortie du hameau se fait sur la gauche, via une piste qui monte jusqu’au point culminant de la randonnée. Un chemin agréable le long des vignes permet de redescendre jusqu’à une route. Il faut s’y engager sur la droite, la suivre pendant 150 mètres avant de s’engouffrer sur une piste agricole, située sur la gauche. Elle aux randonneurs d’atteindre Lavergne.

La descente vers Cransac se poursuit en prenant dans le hameau un sentier sur la droite. En atteignant la route, il faut bifurquer à gauche, jusqu’aux jardins ouvriers des Clots.

Dans un final plus urbain, il faut ensuite traverser le lotissement des Clots, traverser la voie ferrée et contourner le stade par la droite. Le parcours se poursuit avec un sentier sur la droite, puis un petit escalier qui descend jusqu’à l’hôtel Le Tulipier. Le chemin se termine en traversant le parc thermal, où trône un mât de 34 mètres de haut érigé sur l’ancien carreau de la mine, près de l’emplacement du puits numéro 1. Cette œuvre contemporaine fait partie de la Triangulaire de Cransac, au même titre que la vitrine contemporaine et la vitrine historique, qui se trouvent au sein du musée Les Mémoires de Cransac.

En sortant du parc, le randonneur peut retrouver le parking de la salle d’accueil.