Crédits immobiliers : faut-il s’attendre à une nouvelle hausse à la rentrée ?

  • Après des années à des taux historiquement bas, 2022 marque une hausse impressionnante des taux de crédits immobiliers.
    Après des années à des taux historiquement bas, 2022 marque une hausse impressionnante des taux de crédits immobiliers. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Emprunter pour financer un achat immobilier pourrait s'avérer difficile pour certains emprunteurs à la rentrée en raison du taux d'usure, qui ne sera pas relevé avant début octobre. 

Ces dernières semaines, les taux d’intérêt des crédits immobiliers ont continué d’augmenter, au point d’atteindre les taux de 2016. Une hausse continue depuis le mois de février qui inquiète et qui interroge. À l’heure actuelle, les prêts sur 15, 20 et 25 ans enregistrent des taux moyens respectifs de 1,57 %, 1,69 % et 1,79 %. L’année dernière, ils étaient de l’ordre de 0,86 %, 0,99 % et 1,13 %. Une hausse nette qui fait forcément froid dans le dos de nombreux potentiels emprunteurs. Doit-on forcément s’attendre à ce que les taux continuent de grimper à la rentrée ? 

Après des années à des taux historiquement bas, 2022 marque une hausse impressionnante des taux de crédits immobiliers. Même si de nombreux experts parlent d’un retour à la normale, c’est tout le marché du crédit immobilier qui s’en trouve bouleversé.

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D’après les estimations de la Banque de France, les taux pourraient même atteindre 2 voire 3 % d’ici la fin de l’année. Faut-il pour autant se résoudre à acheter au plus vite afin que les taux ne soient pas encore plus élevés ? Il est toujours difficile de répondre à cette question, tant l’achat et le choix d’un bien immobilier sont un projet généralement bien mûri. ​

Toujours est-il qu’espérer une baisse des taux d’emprunt dès le mois de septembre semble assez illusoire. Le mieux que l’on puisse attendre est sans doute un statu quo. Les plus pessimistes évoquent quant à eux un enlisement de la situation durant plusieurs années.

Il est certain qu’en cas de nouvelle hausse, l’accès au crédit immobilier pourrait devenir très difficile pour les foyers les plus modestes.

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