Rodez. Aveyron : la saison de la chasse aux fournitures scolaires est ouverte

C’est la quille ! La rentrée approche à grands pas. Il est l’heure pour certains de faire leurs emplettes. Dans les rayons des grandes surfaces castonétoises, à chacun sa tactique. Certains sont munis de la liste fournie par l’établissement scolaire, d’autres ont élaboré la leur. Marie-Claude laisse ses filles remplir le chariot à leur convenance. "Elles savent ce qui leur manque", note cette mère de deux collégiennes "raisonnables." Elle centralise l’arrivée du matériel et écoute les arguments de ses filles sur leurs trouvailles.

Plus loin, Sonia suit scrupuleusement la liste de son aîné qui rentre en CE2. Sa cadette dans le siège enfant du chariot attendra son heure. "Je l’ai amené parce qu’il devait choisir sa trousse et son cahier de textes, mais je pense que je terminerai les achats, seule." Il faut dire que l’écolier est des plus indécis quand à ce qu’il veut et n’apprécie guère la corvée annonciatrice de la fin des vacances.

Des prix en hausse ?

Manon et Éloise ont rempli un tiers du chariot avec leur fourniture. " On achète tout d’un coup. Comme ça, c’est fait." Les jeunes filles qui ont remarqué une augmentation des prix sur "certains trucs " sont parées pour la rentrée dans l’enseignement supérieur. Dans les rayons, les incontournables : stylos, cahiers, classeurs et feuilles, côtoient les plus anecdotiques : compas ou papier-calque. Ces derniers éprouvent les parents hésitants face aux différents modèles ou en quête du dernier produit de leur liste qui semble introuvable.

"Je prends juste le minimum, explique Christelle. Chaque année, il faut revenir parce que la liste des profs n’est pas la même que celle qu’on nous a donnée. " Cette mère de quatre enfants aborde la rentrée sereinement. Elle est rompue à l’exercice qu’elle pratique avec ses aînées de 16 et 17 ans. Les jeunes filles détaillent des lots pour comparer les prix. " Il y a pas mal de promotions sur les volumes qui n’en sont pas, se méfie leur mère, mais dans l’ensemble les fournitures scolaires restent moins chères à cette période de l’année."

Certains prix font tiquer les parents, à l’instar de ceux des calculatrices. Mais, les clients de cette dernière semaine du mois d’août ne sont pas les plus pointilleux sur les dépenses. " Une année, je m’étais organisée. J’avais comparé les prix pour acheter au plus bas. L’économie ne valait pas le temps dépensé", confie une cliente décontractée qui prend son temps pendant que son mari attend dans l’allée principale avec leurs enfants.

La mission s’achève pour chaque famille par une même exclamation, empreinte de soulagement : "J’ai tout ! "