Sévérac d'Aveyron. Entre tourisme et formation, la double vie de Sabine Teulier

Abonnés
  • Après 35 ans de carrière dans le tourisme, Sabine Teulier a quitté Paris pour le bassin d’Arcachon où elle partage son temps entre formation et humanitaire. ST Après 35 ans de carrière dans le tourisme, Sabine Teulier a quitté Paris pour le bassin d’Arcachon où elle partage son temps entre formation et humanitaire. ST
    Après 35 ans de carrière dans le tourisme, Sabine Teulier a quitté Paris pour le bassin d’Arcachon où elle partage son temps entre formation et humanitaire. ST
Publié le
Aurélien Delbouis

Après l’Aveyron, Pau et Paris pendant près de 35 ans, Sabine Teulier a rejoint le bassin d’Arcachon pour amorcer une nouvelle vie. "Tête chercheuse" en quête d’absolu, la native de Recoules-Prévinquières a laissé le tourisme pour la formation et consacre le temps restant à une ONG qui vient en aide aux habitants d’une petite île d’Indonésie.

"J’ai vécu en Aveyron jusqu’à l’âge de 9 ans. Mon père, Maurice Teulier, pour ceux qui le connaissent, a créé le Bowling du Rouergue avec Jacky Séguret. J’ai ensuite pas mal bourlingué avant de poser mes valises à Paris." Aujourd’hui installée à Gujan-Mestras, charmant village construit sur les rives du bassin d’Arcachon, Sabine Teulier n’aime rien tant que de se remémorer ces années et ce département qu’elle aime à retrouver quand l’occasion se présente.

C’est pourtant à Paris que la carrière de Sabine a débuté. Dans le tourisme. "Je suis arrivée comme agent de comptoir. J’ai terminé ma carrière comme directrice adjointe de la filiale française d’un tour-opérateur autrichien", rembobine celle qui a fini par se lasser du métier. "Tout a changé quand les clients ont préféré le mass market à une offre plus qualitative. Pour moi qui étais spécialisée dans les séjours disons haute couture, je ne m’y suis plus retrouvée."

De fil en aiguille, Sabine amorce alors un virage dans la formation et le coaching. "Le décès de mon père a eu l’effet d’un électrochoc. J’ai quitté Paris pour me spécialiser dans la communication interpersonnelle. Le savoir-être, les soft skills comme on les nomme aujourd’hui." Pendant 10 ans, elle prodigue ses conseils à ceux qui malgré les meilleures aptitudes professionnelles peinent à trouver du boulot.

"Vous pouvez avoir tous les savoir-faire de la terre, explique la coach. Mais si vous avez des problèmes de comportement, il sera très difficile pour vous de s’épanouir en entreprise." En quête perpétuelle de sens, cette "tête chercheuse" comme elle aime à se définir, donne aussi de son temps pour défendre les causes qu’elle estime justes. Récemment, elle a lancé "Up to life" une entreprise à mission qui s’adresse aux chefs d’entreprise qui ont l’ambition d’investir dans une cause à la fois éthique, solidaire et entrepreneuriale.

Son objectif, venir en aide aux habitants de l’île indonésienne des Célèbes frappée par un terrible tsunami en 2018. En perpétuel mouvement, l’Aveyronnaise travaille aussi sur un nouveau projet qu’elle préfère garder secret pour le moment. On ne l’arrête plus. "J’ai hérité, je crois, de la mentalité anglo-saxonne", termine Sabine. Pour elle en effet, le travail est le meilleur moyen de rester maître de son destin. Ce destin qu’elle construit pas à pas.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?