Rodez. Avec le Ruthénois Samuel Capus, le Rose festival à Aussonne annonce la couleur
Les Toulousains l’attendaient. Insufflé par le duo Bigflo et Oli, en coproduction avec le directeur associé de la société Bleu Citron, Samuel Capus, le Rose festival s’annonce déjà comme l’événement musical de cette rentrée grâce à une programmation de haute volée avec Damso, Iam, Mouss et Hakim, Paul Kalkbrenner, Bon entendeur et bien évidemment Bigflo et Oli, heureux de voir les billets se vendre comme des petits pains. Avant de retrouver le duo vendredi 2 et samedi 3 septembre à Aussonne, près de Blagnac, rencontre avec l’Aveyronnais de la bande, Samuel Capus, directeur associé des productions Bleu Citron et co-organisateur de l’événement.
À en juger à l’enthousiasme de la petite bande, le Rose Festival annonce déjà la couleur…
C’est vrai ! On a aujourd’hui la quasi-certitude que nous serons complets avant même le début de l’événement… En étant optimistes, on espérait pouvoir compter sur 10 000, 15 000 personnes par jour… On aura finalement 25 000 personnes tous les soirs pour un total de 50 000 personnes sur deux jours. C’est hallucinant !
Vous accompagnez le duo Bigflo et Oli depuis les débuts. Parlez-nous de votre rencontre.
J’habitais à côté de chez eux dans le quartier des Minimes à Toulouse. Je les avais découverts un soir de Fête de la musique à une époque où je travaillais déjà avec Caravan Palace, Izia, Féfé… Avec Bigflo et Oli, on a ensuite collaboré étroitement. D’abord pour leur carrière – on a fait de toutes petites tournées, de toutes petites salles et petit à petit on est passés de la Dynamo au Bikini puis au Zénith, au Stadium –. On a ensuite eu envie de produire d’autres artistes puis d’organiser enfin un festival, comme le Rose festival. Et ce n’est pas fini (rires).
Justement, comment est né ce festival ?
Là encore, il faut remonter le temps (rires). C’était en 2012. J’avais programmé Bigflo et Oli avec C2C, 1995 et IAM sur un des événements que je programme depuis longtemps : le Week-end des curiosités au Bikini. Après cette première expérience de festival, l’idée d’en faire un, à nous, a germé. C’est devenu un peu plus concret en 2018, très concret en 2020 mais le Covid est passé par là. Et 2022, nous voici, nous voilà !
Vous aviez pensé à d’autres sites avant de jeter votre dévolu sur le MEETT à Aussonne. Pourquoi de tels changements ?
Parce qu’organiser un concert en plein air est compliqué. A Toulouse déjà, l’offre de spectacles est énorme avec le Zenith, le Bikini… Il faut aussi savoir, vu le nombre de personnes attendues, que dès qu’on bouge à Toulouse, on gêne des gens finalement. A la différence de l’Aveyron par exemple où quand on bouge, on intéresse des gens. Une différence notable qui a des répercussions en termes de soutien, d’aides… moins évidents ici.
Comment élabore-t-on une telle programmation ?
On commence par faire notre petit catalogue des opportunités. Voir qui tourne ou pas. On jette des noms en l’air… On essaie. En fonction du prix, des horaires – tout le monde veut jouer à 22 heures devant un maximum de personnes – des attentes de chacun, on assemble enfin les pièces de ce puzzle géant.
Vous avez une expérience certaine dans l’organisation d’événements de la sorte. Peut-on imaginer vous voir investir la scène aveyronnaise ou ruthénoise ?
C’est un rêve… qui, pour le moment, ne fait pas partie de mes priorités. Mais pour avoir participé à Cap Festival, créé l’association 12 Touch, être un des fondateurs d’Ulysse, ça m’intéresse de voir bouger le territoire aveyronnais. Mais si ça doit se faire, ce sera en synergie avec les opérateurs déjà sur place. Bleu Citron fonctionne globalement comme ça. On aime collaborer avec les associations ou les structures locales, On est rarement seul sur un festival.
Le Rose Festival va, c’est une quasi-certitude, afficher complet les deux soirs. Peut-on déjà parler d’un succès ?
Non. Le Rose festival sera véritablement un succès s’il existe encore dans 20 ans. Mais on prend date !
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