Palais épiscopal de Rodez : l'homme d'affaires Mathias Echène ne lâche rien

Mathias Echène, l'homme d'affaires qui avait fait parler de lui, entre 2015 et 2018, revient sur le devant de la scène. On pensait qu'il avait définitivement tourné la page de la transformation de l'ancien évêché en palace, il n'en est rien. Réagissant à notre édition du 20 août, où il était question de l'ouverture prochaine du palais épiscopal, Mathias Echène invite à nouveau le Conseil départemental à réexaminer son projet. "Ainsi que je le leur ai déjà fait savoir, je me tiens à la disposition du Conseil départemental pour présenter rapidement et en détail un projet réactualisé de développement complet qui assurerait aux Aveyronnais que notre ancien Evêché connaisse l’avenir radieux qu’il mérite", souligne-t-il dans un communiqué. Et de rappeler que "les études que nous avions commanditées alors, et que nous avons mises à jour cette année confirment toutes que Rodez manque cruellement en cœur de ville d’un hébergement haut de gamme à vocation internationale afin, entre autres, d’accueillir les visiteurs du musée Soulages qui viennent du monde entier".

On se souvient que ce projet avait été stoppé net, lorsque le nom de Mathias Echène avait été associé à Interpol, l'organisation internationale de police criminelle et rattrapé par ses démêlés judiciaires. "Je rappelle que je suis désormais complètement libéré des turpitudes judiciaires en Asie qui se sont conclues par un non-lieu en avril 2021", dit-il pour ainsi démontrer qu'il n'y a plus aucun obstacle pour la réalisation de ce projet. S'il arrivait à ses fins et que le Conseil départemental réponde à cette demande, Mathias Echène promet " une ouverture permanente au public des salons, de l’ancienne chapelle, de la tour Corbières, des jardins, de la terrasse et de la cour d’honneur"; tout en notant que "ce projet équilibré financièrement libérerait de surcroît la charge d’entretien qui incombe actuellement aux Aveyronnais".