Rodez : une rentrée pleine de panache à la MJC

« C’est une saison riche. Je souhaite que les Ruthénois y trouvent leur bonheur. On trouve toujours quelque chose à la MJC, c’est un peu comme à la samaritaine », note Jacqueline Santini, membre du conseil d’administration. Si la MJC s’apprête à faire sa rentrée, elle n’a pas chômé cet été puisqu’elle a proposé des stages d’une à trois journées, au mois de juillet et des mini-stages à Rodez plage, en août.

Durant l’année scolaire, 84 clubs proposeront une large variété d’activités dès l’âge de 3 ans. Parmi l’éventail non exhaustif des activités, on retrouve des langues, de la couture, différentes danses, de la sophrologie, de la musique, du théâtre, du yoga ou de la poterie. Huit nouvelles activités s’ajoutent à la plaquette de la saison : le skate, le BMX, la photo, l’éloquence, la magie, les jeux vidéo, les arts numériques et l’atelier du livre. Les Ruthénois orienteront leur choix parmi les différents clubs, à l’occasion des portes ouvertes, ce vendredi 2 septembre. Pour affiner sa sélection, chacun pourra participer à un cours d’essai. Les inscriptions débuteront le 5 septembre.

L‘ère du numérique

« Les activités s’externalisent de plus en plus. Les clubs seront présents sur une vingtaine d’animations locales, comme la fête de la science ou le salon du chocolat », note David Marois, codirecteur de la MJC. Et d’ajouter : « On va continuer à développer les projets collaboratifs avec le FabLab RuTech. » Lancé en 2015, cet espace de création numérique s’est doté d’une brodeuse numérique. En dehors des ateliers proposés ponctuellement, il peut être réservé. Un particulier, une entreprise ou un établissement scolaire peut s’offrir l’accès aux imprimantes 3D, au scanner 3D et à des machines de découpe laser ou vinyle.

Si les activités s’adressent à tous les âges, la mission de la MJC reste « d’accompagner les projets portés par les jeunes, afin de développer leur passion », souligne David Marois. Anne-Christine Her, adjointe au maire déléguée à la culture, se réjouit, d’ailleurs, de voir du renouvellement dans les animateurs de ce « pilier culturel ruthénois. » La municipalité qui met à disposition le bâtiment, prévoit d’inclure la MJC au projet du haras, après les travaux. L’association qui projette de renforcer son partenariat avec les maisons de quartiers espère « une saison joyeuse, colorée, festive et sans contrainte. »