Football : Lévézou de retour dans l’élite départementale

Quelques mois après l’issue d’une saison 2021-2022 qui les a vus survoler leur poule de D2 devant la réserve de Comtal et atteindre les quarts de finale de la coupe de l’Aveyron (défaits par Réquista, 0-2), les joueurs de l’entente entre Pont-de-Salars et Flavin sont de retour sur les pelouses de D1, samedi 3 septembre, dans la bastide villefranchoise.

Un retour attendu après plusieurs années de purgatoire dans l’antichambre de l’élite. Il a fallu l’arrivée de Pierre Landez, vainqueur notamment de la coupe de l’Aveyron 2019 avec Naucelle, aux manettes, pour matérialiser officiellement le retour du succès en terre flavinoise. "Nous allons essayer d’être le plus compétitif possible. Ce groupe a les moyens de bien figurer. Nous espérons faire quelque chose d’intéressant", assure le coach expérimenté.

"J’ai des très jeunes et des anciens"

Avec trois premières journées face à des "gros", dont le déplacement à Villefranche, la réception d’OAF et le déplacement au Buisson, les joueurs du Lévézou n’auront pas le temps d’avoir du retard à l’allumage s’ils veulent bien figurer dans cette poule de D1 très relevée. Landez n’est pas homme à se décourager : "Il est toujours primordial de bien débuter, surtout pour un promu. Nous allons voir au fil du temps comment cela va évoluer. Il y a des favoris, comme Espalion qui vient d’être relégué. L’OAF semble encore plus solide que la saison dernière. Rignac, le temps que Chambéry prenne le temps de mixer tout ça, devrait aussi être devant", s’avance celui qui est aussi un formateur dans l’âme.

Tous les feux pourraient être au vert si les membres de l’association grenat pouvaient bénéficier d’un ou deux terrains supplémentaires. "Aujourd’hui, nous n’avons que les deux terrains de Flavin et cela fait un peu juste. À Pont-de-Salars, le stade est juste tondu mais pas entretenu, nous ne pouvons même pas nous y entraîner", regrette l’ancien Ruthénois et Réquistanais.

Plus que les résultats, le druide Landez a réussi à faire progresser bon nombre de ses joueurs et, encore plus, à donner à certains une âme d’éducateur. "Le travail a beaucoup fait évoluer mes joueurs, il y a eu une grosse progression. J’ai des très jeunes et des anciens mais au milieu, je n’en ai pas beaucoup. J’ai aussi la chance d’en accompagner dans leur cursus d’éducateur, tu ne t’innoves pas responsable", conclut le technicien.