Collège Fabre à Rodez : le nouveau principal Antoine De Zerbi veut travailler dans la sérénité

Antoine De Zerbi, le nouveau principal du collège Fabre n'est pas un inconnu à Rodez. Il a été adjoint au proviseur du lycée Monteil entre 2008 et 2012. Idem pour l'Aveyron qu'il connaît pour avoir officié à Réquista durant trois ans et à Marcillac  (Kervallon)  qu'il a dirigé durant sept ans. Cet amateur de sport - dont le cyclocross- prend son arrivée à la tête du collège ruthénois, comme une promotion. "Nous voulons ouvrir une nouvelle page. On va beaucoup travailler sur l'humain pour remettre de la sérénité", dit-il. Exit donc la page Christophe Lauras, suspendu par l'éducation  nationale, pour ses méthodes de management jugées violentes. "Je ne suis pas là pour juger ce qui  a été fait. Je vais faire ce que j'ai toujours fait. Pour moi, c'est l'humain qui prime d'abord", souligne-t-il. Pour ce faire, il a s'est entouré d'une nouvelle équipe. La nouvelle principale adjointe, Julie Clémence (originaire d'Aveyron) et Sandrine Jahier, adjointe gestionnaire et comptable (également d'origine aveyronnaise) se disent dans la même dynamique. 

Au niveau projet pédagogique, cette nouvelle page s'écrira dans la continuité. "Je viens d'arriver. Je n'ai donc pas une vision globale des projets. Je fais confiance aux professeurs qui en ont l'habitude. Nous allons continuer les dix minutes de lecture, les projets artistiques, avec la relance de la chorale avec les écoliers qui viennent découvrir l'établissement", ajoute le principal. Les projets seront aussi mis en place, à l'aune des dépenses de viabilisation. "Avec la flambée des prix de l'énergie, nous allons tout regarder d'encore plus près", confie Antoine De Zerbi. 

Il regardera d'autant plus à la dépense que les effectifs sont en hausse pour cette rentrée. Le collège Fabre compte en effet une classe de plus, par rapport à l'an dernier. Les 786 élèves, répartis sur 28 classes n'entrent pas tous dans les salles. Des élèves (l'équivalent de deux classes) sont logés pour l'instant dans deux préfabriqués, au sein du collège. 

En termes d'enseignants, le collège du centre-ville, qui connaît une mixité sociale de plus en plus importante, fait le plein. "Nous avons tous les enseignants de nommés. Le rectorat a revu sa façon de faire. Le fait de pouvoir anticiper sur les effectifs des élèves, a permis d'avoir tous les enseignants en temps et en heure", se satisfait le nouveau patron du collège Fabre.