Decazeville : le collectif Anti-R’Houille se mue en association
Plusieurs personnes ont découvert le collectif Anti-R’Houille lors du Grand bal. Faisons plus ample connaissance
Depuis le mois de mars, il s’est créé un collectif sur Decazeville, avec un nom évocateur que l’on peut lire à plusieurs niveaux : Anti-R’Houille.
Un groupe d’une trentaine de personnes s’est constitué. On trouve des habitants de tout le Bassin et de la vallée du Lot, dont une partie non négligeable s’est installée récemment sur le territoire, depuis un ou deux ans. Nous avons même un Belge qui, à l’instar de ses collègues, apprécie fortement l’endroit et sa qualité de vie.
Au fil des rencontres, diverses idées et lignes directrices ont émergé. Une des idées-forces est de pérenniser un espace d’échanges qui favorise les rencontres, permettant ainsi de nouer de nouveaux liens.
Autre idée, créer un espace d’activités partagées, un coworking pour reprendre une terminologie anglophone. Le collectif dispose d’un local au sein d’un ancien atelier d’ébénisterie, aux Estaques.
Des groupes de travail se sont mis à l’ouvrage afin de définir des ateliers qui, dans un premier temps, s’adresseront aux membres : construire des choses, partager des connaissances et des savoir-faire, mieux recycler les produits, etc. La création d’un bar associatif est par exemple dans les tuyaux.
Animations : belle réussite pour le Grand bal
Les activités d’Anti-R’Houille ne s’arrêtent pas là. Les intervenants souhaitent également proposer des animations sur le territoire. Celle de dimanche dernier, appelée Grand bal, a connu un joli succès populaire.
76 personnes ont assisté au film documentaire au cinéma la Strada, et 130 danseuses et danseurs ont participé au bal ouvert à tous qui s’est ensuivi, à l’amphithéâtre de Decazeville.
La population a bien joué le jeu, danseurs confirmés ou débutants unis dans un moment de communion festif, générant beaucoup de joie et de lâcher-prise. "D’autres animations sont en projet. Et nous avons rédigé les statuts de notre future association", confie Agnès. Enfin, la construction d’une page Facebook est envisagée pour communiquer plus largement. Le territoire maintient donc cette culture de la créativité tout comme ses interrelations humaines.
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