Olemps : un collectif fustige l’excès d'urbanisation, des "réalisations raisonnables" pour la mairie
L'implatations notamment d'immeubles collectives dans des zones pavillonnaires inquiètent les membres du collectif.
"Dissuader les promoteurs d’influencer les propriétaires et de sensibiliser la population et les élus des conséquences liées à l’implantation d’immeubles collectifs dans des secteurs pavillonnaires, tout cela dans le but d’éviter que notre commune perde son identité". C’est autour de ces idées et pour dénoncer une urbanisation qu’elles jugent excessive dans leur commune qu’une vingtaine de personnes ont décidé de créer le Collectif pour la sauvegarde du patrimoine d’Olemps, dont le porte-parole est Michel Azémar.
Quarante-huit logements en lieu et place de l’hôtel des Peyrières, 25 autres à la place d’une maison individuelle rue du Vert Pré et encore 25 à la place d’un corps de ferme dans le Vieil Olemps… "On voit surgir dans différents secteurs de la commune des immeubles collectifs dans des secteurs historiquement pavillonnaires, sans concertation citoyenne, sans étude d’impact sur la circulation, le stationnement, la sécurité de nos enfants et les nuisances diverses", fustige le collectif, qui s’interroge : "Doit-on attendre que notre commune ait perdu son âme et son identité avant de réagir ?".
La mairie ne l’entend pas de cette oreille et a dernièrement mis en avant ses arguments : "Proximité avec Rodez", nombreux "services" et "infrastructures" pour justifier d’une demande qui s’est accrue en matière de logements dans la commune, qui compte aujourd’hui plus de 3 300 habitants.
"Faut-il attendre qu’Olemps redevienne une cité-dortoir ?"
"Une mixité sociale, toutes générations confondues, s’est installée et nous nous en réjouissons. Le prix des transactions est trop élevé pour que la municipalité préempte. Mais une étroite collaboration avec les promoteurs permet d’aboutir à des réalisations raisonnables", poursuit la municipalité, qui affirme avoir reçu des habitants "touchés par ce changement d’environnement".
Les élus s’interrogent par ailleurs : "Est-ce perdre son âme que d’accueillir de nouveaux habitants ? Ou faut-il attendre qu’Olemps redevienne une cité-dortoir comme il y a 15 ans ? Désirons-nous voir nos écoles, nos commerces, nos services publics fermer ?".
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