Najac. Une exposition de Reem sans frontière
A l’occasion de sa résidence artistique à la Cité internationale des arts à Paris, l’artiste palestinienne Reem Al Natsheh a pu partager ses œuvres avec le public français à l’occasion d’une exposition éphémère qui s’est déroulée dans la Commune de Najac.
Reem est, en effet, accueillie en résidence jusqu’à la fin septembre grâce à un programme de bourse soutenu par la AM Qattan Foundation, la Welfare Association – Taawon et le Consulat Général de France à Jérusalem.
Des œuvres inspirées des contes palestiniens
Les œuvres de cette peintre née à Hébron sont inspirées de contes palestiniens populaires qu’elle entendait enfant et qu’elle réinterprète.
Lors du vernissage au cours duquel le premier adjoint au maire, Alain Andrieu a défendu son "envie d’une bibliothèque sans frontière", Nicole Pfund, qui accueillait la jeune artiste, a rappelé qu’elle avait participé aux ateliers animés par ses soins à Gaza. "Quand j’ai vu le travail qu’elle faisait, a soutenu l’artiste-peintre de Saint-André, je me suis dit il faut l’exposer…"
Et c’est ainsi que de fil en aiguille Reem a accroché des œuvres, "où les animaux prennent plus de place que les humains", aux murs de la galerie de la bibliothèque.
Amoureuse de la nature, Reem a écarquillé grands ses yeux en approchant des terres du Rouergue en découvrant rivières et bois. Inspirés des contes des mille et une nuits, le travail de Reem transporte les regards dans un univers où l’assemblage des couleurs prédomine. La simplicité associe la beauté des choses peintes. Ces contres qui ont imprégné son enfance, elle les retranscrit à sa manière sur ses toiles.
De son séjour aveyronnais, elle aura aussi ramené esquisses et ébauches de peintures, depuis les bords du Viaur, le temps d’une escapade au cœur de cette nature que, jusque-là, elle n’avait jamais eu le loisir de peindre…
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