Covid-19 : la reprise de l'épidémie se confirme selon Santé publique France

  • Les indicateurs repartent à la hausse pour la première fois en huit semaines.
    Les indicateurs repartent à la hausse pour la première fois en huit semaines. Illustration - Pixabay
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Au retour des vacances et après la rentrée scolaire, les derniers chiffres de Santé publique France confirment que l'épidémie repart à la hausse, pour la première fois en plusieurs semaines.

Entre le 5 et le 11 septembre, "le taux d'incidence a augmenté pour la première fois après huit semaines de baisse" a précisé Santé publique France dans son rapport en date de ce vendredi 16 septembre 2022. Un taux d'incidence relativement bas pour l'instant mais qui a augmenté de 12% en sept jours, quand il était en baisse de 9% la semaine précédente. On compte 18 000 nouveaux cas Covid par jour en moyenne.

"Omicron circule de manière quasi exclusive en France et son sous-lignage BA.5 est actuellement omniprésent. En France métropolitaine, BA.5 (tous sous-lignages confondus) représentait 93% des séquences interprétables". Un nouveau variant, le BA.2.75 aussi appelé "Centaure", est détecté dans le pays à des niveaux faibles, ne représentant que 0,6% des séquences.

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Trop peu de seconde dose de rappel ?

Santé publique France informe que les indicateurs hospitaliers sont toujours actuellement en baisse "dans la majorité des régions" : "au niveau national, 1 925 nouvelles hospitalisations (soit -16%) et 201 nouvelles admissions en soins critiques (-18%) ont été comptabilisées".

Mais l'organisme lance un nouvel appel à la vaccination pour empêcher au maximum le virus d'être virulent dans ce qui sera peut-être une huitième vague cet automne. "Il est essentiel de renforcer l’effort de vaccination, au vu de la couverture vaccinale insuffisante, en particulier celle de la seconde dose de rappel chez les sujets âgés. Au 13 septembre, seuls 33,9% des 60-79 ans et 47,4% des 80 ans et plus parmi les personnes éligibles (selon le délai depuis leur dernière injection) avaient reçu cette seconde dose".

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