Rugby : Decazeville, un bonus en guise de consolation
Le bonus défensif en poche, mais pas encore de succès. Samedi 17 septembre, les promus du Bassin, pourtant bien revenus avant la mi-temps, n’ont pas résisté à une des équipes favorites de la poule : Cahors (24-19).
Deuxième défaite (24-19) de la saison en autant de rencontres pour le Sporting. Samedi 17 septembre, les Decazevillois (Fédérale 2) sont revenus de Cahors, une formation de grande qualité, avec un bonus défensif acquis sur le fil et un essai de pénalité. Après une grosse entame cadurcienne, le Sporting a montré le bout de son nez et a joué tous les ballons proposés. Les lancements de jeu ont apporté leur lot de pénalités et par trois fois, le demi de mêlée Decazevillois, Ferandez, les passaient. À la demi-heure de jeu, le SCD menait (3-9).
Domination lotoise
Souvent dans le désordre mais tout de même tranchants, les Cadurciens ont repris leur marche en avant, pilonnant la ligne bleue et blanche. Et c’est presque logiquement que le capitaine lotois franchissait cette dernière pour le premier essai du match (34e). Cahors virait en tête à la pause, nanti d’un tout petit avantage (10-9).
Cahors appuyait dans son jeu de mouvement, souvent tranchant, souvent franchissant la ligne d’avantage. Les Lotois dominaient mais les Decazevillois, en place en défense, affichaient une débauche d’énergie salvatrice. Mais les locaux ne sont pas les favoris de la poule pour rien. De franchissements en franchissements, les Cadurciens ont pris le score par la botte de leur ouvreur Paul Golfier, puis sur un essai en bout de ligne de son ailier Le Bail (60e). À 18-9, personne ne voyait encore le Sporting se sortir de l’étau local.
Un essai de pénalité comme récompense
Pourtant, même mené de douze points à huit minutes de la fin, Decazeville a trouvé les ressources. Sous les coups de boutoirs de ses avants. Ils s’approchaient de la ligne adverse. Une conquête en touche plus tard, un groupé-pénétrant sorti des entrailles decazevilloises est venu récompenser la formation aveyronnaise d’un essai de pénalité.
Ce n’est certes pas une victoire, mais les hommes d’Anthony Julian et Tim Bowker s’approchent doucement mais sûrement de la vérité. Une vérité qui devra, tout de même, se transformer en victoire. Le bonus défensif n’est pour l’instant qu’un point de consolation, voire de fondation.
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