Football - Bradley Danger (Rodez) : « On se sent de mieux en mieux »

Que retenez-vous de votre victoire sur la pelouse du Paris FC ?
Le plus important, c’est notre état d’esprit. À l’exception du match contre Metz (1-4, 6e journée), on est bon à ce niveau depuis Bastia (victoire 2-0, 5e j.), grâce à notre envie, notre force, notre collectif. Et ce n’est que du positif.

Votre succès à Paris intervient une semaine après une belle prestation contre Valenciennes (1-1). Peut-on dire que votre saison est lancée ?
Le début de championnat a été compliqué avec toutes les arrivées au cours du mois d’août. C’était difficile de créer quelque chose. Cela fait deux semaines qu’on bosse très fort avec un groupe stable. On savait qu’on pouvait réaliser de telles prestations, mais il fallait encore le démontrer.

Même si la prestation d’ensemble a été aboutie, vous avez connu une première mi-temps timorée avant de montrer un beau visage durant la seconde. Comment expliquez-vous cette différence ?
Ils nous ont embêtés par leur système de jeu. Le but était d’aller les chercher mais la façon dont ils jouaient ne correspondait pas forcément à ce que nous attendions. Cependant, à part le penalty, ils n’ont pas eu tellement d’occasions. Nous, on a eu besoin d’un peu de temps pour s’adapter. Et le changement de système à la mi-temps nous a beaucoup aidés.

Lorsque Laurent Peyrelade a troqué le 3-5-2 pour un 4-4-2, quelles consignes vous a-t-il données ?
De les attendre un peu plus pour ne pas leur laisser de situation. Il nous a aussi dit de prendre le temps et de bien alterner le jeu pour les déstabiliser.

Sur quels plans l’équipe ruthénoise peut-elle progresser ?
On peut encore tout améliorer. Sur la tenue de balle, il faut qu’on arrive à se donner des temps de possession plus longs. Le but n’est pas de la garder sans rythme pour faire de la passe à dix, mais de pouvoir alterner pour trouver des solutions sur les côtés ou en profondeur. Cette amélioration dans le jeu s’était déjà vue contre Valenciennes mais ça n’avait pas payé.

Ces progrès sont-ils bénéfiques pour votre confiance ?
Les bonnes performances amènent de la confiance et on se sent de mieux en mieux. On vit bien ensemble et on fait en sorte que tout le monde s’acclimate au mieux.

Le match à Paris était votre premier déplacement depuis votre problème de vol qui vous avait empêché d’aller à Guingamp, deux semaines plus tôt. Était-ce difficile de reprendre l’avion ?
Honnêtement, on n’en a pas trop parlé entre nous ces derniers jours. On est resté calme avec ça. On sait qu’on devra reprendre l’avion pour aller à l’extérieur, donc il ne faut pas trop revenir là-dessus. De ce que j’ai vu du groupe, on n’était pas trop perturbé.

Est-ce le genre d’incident qui peut aider à construire un groupe ?
J’aurais préféré faire ça autrement ! Vivre de tels événements, ça rapproche. On a vécu quelque chose de fort, qui nous pousse à profiter. Mais j’espère bien que c’est la dernière fois que ça nous arrive !