Aveyron : un cri d’alarme pour l’hôpital de Decazeville

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  • La population toujours mobilisée pour soutenir l’hôpital.
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  • Les intervenants sont inquiets mais restent déterminés à se battre.
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DDM

Quelque 250 personnes ont répondu à l’appel de la CGT, jeudi 22 septembre en fin d’après-midi, dans la cour de l’hôpital de Decazeville.

"Former, embaucher, payer"

Stéphanie Ruiz, au nom de la CGT hôpital a pris d’abord la parole : "Partout en France, même constat, des lits et des services ferment mettant en danger les usagers, les personnels s’épuisent et quittent définitivement leur fonction. Nous tirons la sonnette d’alarme. Ils ne sont pas nombreux à nous prendre au sérieux et pourtant l’heure est grave. Il faut stopper l’hémorragie et ceux qui décident doivent porter un nouveau regard. Un début de solution ? C’est simple : former, embaucher, payer".

Un point a été également fait sur l’hôpital de Decazeville, avec parfois le service d’urgence saturé, des lits disponibles qui restent fermés… L’intervenante a précisé qu’il fallait reconstruire, rouvrir le bloc et la chirurgie ambulatoire comme prévu tout en développant l’offre, avec le personnel nécessaire, "l’espoir que les devis seront validés et que les chantiers vont bientôt débuter".

"Une situation sans précédent"

Puis, Pascal Mazet, CGT santé Aveyron, ajoute que ce sont tous les services de la santé en France qui sont fragilisés : "Y a-t-il besoin d’une consultation citoyenne pour savoir qu’il faut augmenter tous les quotas de formation et de personnels dans les établissements, publics et privés ? Un mot sur Filiéris, dont le personnel n’a pas droit aux 183 € du Ségur. Partout, on ressent du mépris, les personnels n’en peuvent plus, une situation sans précédent. Il est urgent de peser sur les choix politiques, notamment dans le cadre du financement de la sécurité sociale pour 2023".

Pour Laurence Cahors, de l’Union Locale CGT : "Le gouvernement porte la responsabilité de ce que nous subissons, leurs propos sont hallucinants. On leur rappellera entre autres les aides promises aux ex Sam et dont nous ne voyons rien venir. Il faut le mettre en permanence devant son inaction et incohérence, sans omettre la baisse du pouvoir d’achat dont tout le monde souffre".

Le mot de la fin de David Gistau, UD CGT, peut résumer la situation et le ressenti du personnel de l’hôpital et de la population du Bassin : "Comment se fait-il, depuis l’incendie, qu’une put… de bâche n’ait pas encore été posée… ?"

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