Financements russes de partis : Renaissance et Stéphane Mazars veulent une commission d’enquête

  • Stéphane Mazars, député de la 1re circonscription de l'Aveyron.
    Stéphane Mazars, député de la 1re circonscription de l'Aveyron. Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Après de récentes révélations sur le financement par la Russie de certains partis, huit députés de la majorité présidentielle dont l'Aveyronnais Stéphane Mazars réclament une commission d'enquête à l'Assemblée nationale.

Huit députés Renaissance dont Stéphane Mazars, député de la 1re circonscription de l'Aveyron, ont demandé l'ouverture d'une commission d'enquête à l'Assemblée sur de possibles "financements russes" de partis français, après la révélation d'informations déclassifiées américaines faisant état de plusieurs centaines de millions d'euros versés par la Russie dans plusieurs pays comme relaté par Libération.

Dans un communiqué publié samedi 24 septembre, ces députés du parti présidentiel font référence à une lettre adressée la veille à la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, dans laquelle ils justifient l'instruction d'une telle enquête "au regard de la gravité des faits" et afin que les informations établies puissent "être portées à la connaissance des citoyens français et de notre justice".

Il s'agit, détaillent-ils, "de savoir si des partis politiques français -et lesquels- ont bénéficié de financements russes". Ils citent "des prises de position en faveur de la Russie de plusieurs dirigeants politiques français de premier plan", ainsi que "des prêts contractés pour financer des campagnes électorales et dont les sommes sont toujours dues bien des années plus tard" ou encore "la nomination au sein d'entreprises russes d'anciens parlementaires et ministres français".

Selon un document déclassifié du renseignement américain rendu public le 13 septembre, plusieurs centaines de millions d'euros ont été versés depuis 2014 par la Russie à des partis politiques de plusieurs pays dans le but d'accroître son influence et de peser sur les scrutins.