Football : Rodez reste fanny en D1

Les deux équipes avaient été battues lors des deux premières journées. Avec les honneurs pour Soyaux (2-0 à Paris ; 2-1 à Lyon), de manière plus sèche pour Rodez (2-0 au Paris FC, 0-4 face au PSG). Samedi, l’ASJ et le Raf croisaient le fer avec l’envie de marquer leurs premiers points dans leur quête de maintien en D1 Arkema. Entre des Sojaldiciennes plus habituées à la D1 et des Ruthénoises plus novices, le suspense n’aura même pas duré une mi-temps (2-0). Suffisant en effet pour voir les Charentaises marquer leur territoire et logiquement l’emporter.

Il n’y avait pas une classe d’écart samedi entre Soyaux et Rodez mais un niveau d’expertise de la D1 supérieur chez les Charentaises. L’ex-Monégasque (R1), Stéphane Guigo, nouveau technicien sojaldicien a donc pu en profiter pour fêter sa première victoire dans l’élite. Celle-ci aurait sans doute pu être plus sereine, si son équipe qui a réussi à doubler la marque en 45 minutes, avait pu la tripler. Mais qu’importe.

C’est donc dans le premier acte que le scénario s’est écrit. Avec un 5-3-2 destiné à aspirer son adversaire enclin à faire le jeu, l’ASJ a laissé la possession à Rodez qui s’est approché, mais sans jamais trouver la faille.

Et si c’est sur un coup de pied arrêté que Soyaux a ouvert la marque (7e), avec une tête au premier poteau de Collin, c’est bien sur un modèle de contre, en profitant justement de l’aspiration des Ruthénoises, que Roux, bien servie par Bourgouin, a trompé Sieber. Le duo d’attaquantes, qui a parfaitement combiné, aura bien eu d’autres occasions, mais en vain.

De son côté, Rodez a bien eu des opportunités pour répliquer, notamment par Bogi de la tête (13e), sur un corner de Barbance (15e), un centre de Borne (23e) ou une frappe de Guelleatti (45e+3)… Mais à chaque fois, Munich était à la parade.

Au retour des vestiaires, l’entraîneur aveyronnais Rufié a opéré un premier changement, en lançant Stiévenart à la place de Tarrieu (46e). Mais c’était sans véritable incidence sur le cours d’une rencontre où Soyaux a accentué son emprise. À la limite du hors-jeu, Roux a d’ailleurs raté le 3-0.

À l’heure de jeu, les Ruthénoises ont refait un peu surface. Mais à l’approche des buts de Munich, une muraille bleue et blanche leur coupait toutes velléités.

Dès lors, Stéphane Guigo en a profité pour ouvrir son banc. Et fait notamment entrer en jeu, Kome, qui perdit le ballon devant sa surface. Mais Rodez ne put qu’inquiéter Munich (67e), qui se mettra encore en valeur sur des frappes de Cance (68e, 72e). La réaction ruthénoise était trop timorée pour espérer inverser la tendance.