Cassagnes-Bégonhès. Rugby : LSA n'a pas résisté à Cahors

Avant de s’incliner (24-28) face à Cahors, dimanche 25 septembre, les Ségalis avaient compris qu’il fallait emballer le match dès le début. Et c’est ce qu’ils ont fait en allant inscrire le premier essai de la rencontre dès la 3e minute. Dominateur en touche, LSA a lancé des attaques sans toutefois parvenir à conclure.

La ligne a été franchie une nouvelle fois, mais l’essai a été refusé. Cahors a fait bien plus que de la résistance et a profité du moindre ballon pour pilonner la défense Lsanaise, qui tenait alors le choc. Les deux équipes se sont rendues coup pour coup, et l’on a assisté à un match de haute volée et d’une intensité physique incroyable. Aucune des deux équipes n’a voulu lâcher, et le score n’a pas évolué jusqu’à la pause. Les deux équipes ont regagné les vestiaires sous les applaudissements nourris des spectateurs.

En seconde période, LSA y a cru

De retour sur le terrain, les Aveyronnais ont continué à faire le forcing et ont, fort logiquement, transpercé la défense adverse, envoyant l’ailier Bicêtre en dame. Miquel a, à nouveau, passé la transformation. LSA s’est donc vu nanti de quatorze points d’avance à trente minutes de la fin.

Déconcentration, euphorie, passage à vide, erreur défensive ? Difficile à dire. Toujours est il, que moins de dix minutes plus tard, les Cadurciens avaient refait leur retard, en inscrivant deux essais transformés. C’est à ce moment-là que l’ouvreur local Bastien Bourgade, d’un magistral coup de pied transversal, a trouvé son ailier Bicêtre à hauteur de la ligne d’en but. Celui-ci n’avait plus qu’à aplatir. Miquel ayant réussi la transformation, les Cassagno-Réquistanais ont compté sept points d’avance à un quart d’heure du coup de sifflet final.

Après toute cette débauche d’énergie, les trente acteurs ont un peu baissé le rythme. Pas de quoi perturber Cahors, qui est parvenu à inscrire deux nouveaux essais transformés, et à s’envoler ainsi vers la victoire. LSA n’a pas démérité, mais il lui a, encore une fois, manqué le petit plus, comme souvent la saison passée, qui aurait pu faire la différence.