Aveyron : l'Arvieunois Thomas Balmes encourage l’amicalisme à avoir la cote dans les Alpes-Maritimes

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  • Originaire d’Arvieu, né en 1992, professeur certifié d’économie et de gestion, Thomas Balmes a quitté Paris pour mettre le cap au sud en septembre 2018. Il s’est d’abord installé à Roquebrune, avant de déménager, un an plus tard, à Nice. 	DR Originaire d’Arvieu, né en 1992, professeur certifié d’économie et de gestion, Thomas Balmes a quitté Paris pour mettre le cap au sud en septembre 2018. Il s’est d’abord installé à Roquebrune, avant de déménager, un an plus tard, à Nice. 	DR
    Originaire d’Arvieu, né en 1992, professeur certifié d’économie et de gestion, Thomas Balmes a quitté Paris pour mettre le cap au sud en septembre 2018. Il s’est d’abord installé à Roquebrune, avant de déménager, un an plus tard, à Nice. DR Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Rui Dos Santos

Originaire du Lévézou, âgé de 30 ans, ce professeur d’économie et de gestion a quitté Paris pour prendre ses quartiers sur la Côte d’Azur. Ayant toujours fait du bénévolat, au pays mais aussi à la capitale, homme d’engagements, il aimerait beaucoup "réveiller l’amicale des Aveyronnais de Nice et de Monaco".

Le journalisme l’intéressait. Il avait d’ailleurs effectué un stage de quinze jours à "Centre Presse", voilà une dizaine d’années, pour partie sur le terrain, l’autre comme assistant de direction, dans le cadre de son BTS au lycée Monteil à Rodez. Il a enchainé avec une licence professionnelle en communication touristique à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du chef-lieu aveyronnais. Diplôme en poche, il a mis cette formation en pratique avec deux ans au sein d’offices de tourisme : un exercice à Arvieu-Pareloup, le suivant à Conques-Marcillac.

Alors que sa vie semblait sur les rails, il n’a pas résisté à l’appel des sirènes parisiennes. "J’avais envie de tenter cette aventure, confirme-t-il. Changer d’air, voir autre chose". Surveillant, pardon assistant d’éducation, au lycée Sœur Rosalie-Louise de Marillac, dans le 5e arrondissement, Thomas Balmes a apprécié "le contact avec les jeunes". Sa décision était prise : "J’ai passé le concours de professeur". Il a alors quitté la capitale pour rejoindre la Côte d’Azur. "La meilleure préparation que j’avais identifiée était à Nice", détaille l’intéressée.

C’est donc là qu’il a suivi son master 1 et 2 des métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation, parcours économie et gestion. Avec succès. Pour un premier poste d’un an en tant que stagiaire au lycée Saint-Joseph Canolès de Roquebrune-Cap-Martin, puis comme professeur certifié au lycée Don Bosco de Nice, où il vient d’effectuer sa quatrième rentrée, avec des classes de Seconde, Première et Terminale. Et il ne semble visiblement pas décidé à quitter les lieux : "La qualité de vie est très agréable, j’enseigne dans un très bel établissement, avec un label "lycée des métiers" reconnaissant l’excellence des parcours de formations, en particulier dans les voies technologiques, professionnelles, et où j’ai du temps pour revenir régulièrement en Aveyron".

C’est là que Thomas Balmes est né, en 1992 à Rodez, et a grandi, dans la ferme familiale d’Arvieu, où son père élevait des vaches à viande, à cinq minutes du lac de Pareloup. Durant sa scolarité (collège à Salles-Curan, puis lycée à Louis-Querbes à Rodez, avec un bac gestion), il a beaucoup donné pour l’associatif, le tennis en particulier, et il est d’ailleurs toujours membres des Amis d’Eugène-Viala à Salles-Curan. "J’aime, en effet, énormément le bénévolat, l’engagement", assure l’Arvieunois.

Dans cet élan, après avoir œuvré, à Paris, au sein de la commission culture de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs, avec Eric Felgines, il a décidé de "réveiller" l’amicale des Aveyronnais des Alpes maritimes et Monaco, en sommeil depuis deux ans. "Il y a beaucoup de compatriotes sur la Côte d’Azur, a-t-il constaté. J’ai donc lancé un appel, via une page Facebook, car je veux relancer quelque chose. Très honnêtement, je ne sais pas sous quelle forme mais, à mon sens, il faut faire vivre un réseau".

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