Inflation : de plus en plus de visiteurs pour "acheter utile à petits prix" au marché de Baraqueville

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  • Les brocantes, comme le marché aux puces de Baraqueville, sont-elles la solution face à la hausse des prix ?
    Les brocantes, comme le marché aux puces de Baraqueville, sont-elles la solution face à la hausse des prix ? Centre Presse Aveyron - N.D.
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La quête du "bel objet" fait peu à peu de la place à la recherche de biens utiles dans les marchés et brocantes, notamment à Baraqueville.

Carburant, énergie, alimentation... La hausse des prix est au cœur des préoccupations en cette année 2022, alors que les dernières estimations de l'Insee prévoient une augmentation des prix à la consommation de +5,8 % sur un an. Pour réduire les dépenses, la solution passe parfois par les vide-greniers et les brocantes, comme au marché aux puces de Baraqueville de ce dimanche 25 septembre 2022.

"Ça fait trois ou quatre ans qu'on voit que les gens viennent surtout acheter de l'utile, à petits prix", constatent Corinne et Matthieu, deux grands habitués du marché baraquevillois. "Ça peut être des casseroles, de la vaisselle, des poêles même en ce moment... On ne voit pas passer plus de gens que d'habitude sur les marchés, mais c'est vrai qu'il y a moins de place pour les objets un peu superflus". 

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Même son de cloche sur les stands d'à côté : moins nombreux sont ceux qui déambulent dans ce type de rassemblement pour trouver "la perle rare" ou "le bel objet", l'utile est devenue la priorité. Un brocanteur explique que sa clientèle est divisée en deux catégories, à commencer par les professionnels et les collectionneurs amateurs qui sont toujours au rendez-vous, puis les curieux qui déambulent à la recherche de pièces d'occasion. "Cette population-là, elle dépense beaucoup mois aujourd'hui, on sent l'impact financier".

"Maintenant, 1 euro, ça se réfléchit"

Sur son stand de goodies issus de la pop culture de l'univers manga, James Jefferson a décidé d'adapter ses prix. "Il n'y a encore pas si longtemps, 1 euro, c'était le petit prix. Maintenant, 1 euro, ça se réfléchit". Celui qui a créé la boutique Jim-Jap Store à Villefranche-de-Rouergue a conscience "que tout ce qui est bibelot et accessoire sont les premières choses vouées à disparaître" quand on doit "choisir entre un beau poster ou bien se nourrir". Réviser ses prix devient essentiel "pour tirer son épingle du jeu".

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"Après, les prix qui se négocient font partie de l'esprit des brocantes", rappelle Emilie, qui vient "de temps en temps" vendre sur le marché aux puces de Baraqueville. Ses voisines de stand, Fabiana et Paula, sont bien d'accord : "les clients proposent des prix, et si c'est correct, je dis OK !". Mais "pas en dessous de 1 euro, ce n'est déjà pas cher" pour les vêtements neufs ou d'occasions de ces collègues portugaises qui font le tour des marchés et qui présentent régulièrement leurs nouvelles collections sur leur page Facebook "Evidências femininas". 

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