Paris : apéro de rentrée pour 80 Aveyronnais

Présidente de la Fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs depuis l’automne 2020 (les deux bougies seront soufflées dans quelques jours), Marilise Miquel avait couché quelques desseins majeurs, "dans la continuité" du travail mené par ses trois prédécesseurs (Frédéric Lavernhe, Pierre Vincens et Robert Moiroux), tout en surfant sur un amicalisme qu’elle qualifie de "très vivant" : "Les objectifs "historiques" sont l’entraide et les échanges. On peut vérifier le respect de ces valeurs au quotidien".

La Maison de l'Aveyron sortie de terre il y a deux ans

Sur sa feuille de route, l’avocate millavoise avait noté quelques dossiers importants (le marché de pays à Bercy bien sûr, mais aussi la traditionnelle rencontre d’été, le rajeunissement des troupes). Dans ce cadre-là, elle avait souhaité "une plus forte implication des locataires de L’Oustal". Pour sensibiliser ces résidents de la "Maison de l’Aveyron", sortie de terre voilà deux décennies en plein cœur du 12e arrondissement de Paris, elle a imaginé une soirée conviviale.

Deuxième édition de cet apéro de rentrée

La deuxième édition de cet apéro de rentrée a été servie il y a quelques jours, avec près de 80 personnes ayant répondu à cette invitation. L’Auberge aveyronnaise voisine, un établissement fondé en 1997, a ainsi accueilli des "Oustaliens" (c’est comme ça qu’ils ont été baptisés), des jeunes (18-25 ans) du FJT de la Cité des fleurs, situé dans le 17e arrondissement, des représentants de groupes folkloriques, des associations...

Entourée d’une bonne partie du conseil d’administration de la fédération, Marilise Miquel a planté le décor : "La (double) motivation de cette initiative est de faire connaissance et de vous présenter les diverses activités qui vous sont proposées". Elle s’est réjouie de "la belle assistance qui a effectué le déplacement". Très court pour certains !

S'investir et faire vivre la communauté aveyronnaise

Tandis que Gérard Paloc, président de L’Oustal, a rappelé l’histoire de cet immeuble de 90 logements et son fonctionnement actuel, celle qui tient les rênes, depuis deux ans, de la fédération, et qui a vécu là il y a... quelques années, a eu des propos très clairs : "Les jeunes et leurs parents sont certes dans une attente pour l’hébergement à des prix défiants toute concurrence, mais ces résidents ne peuvent pas que "consommer" cette formule très intéressante. Ils doivent aussi participer, s’engager en échange. Ils sont invités à s’investir, à faire vivre également la communauté aveyronnaise. On a des exemples avec Sofian Bouchfira et Adrien Boulet".

Et de conclure : "Preuve est faite que ça marche. Mais, ce n’est pas suffisant. Le message est passé cette année et on va désormais travailler dans la continuité, en s’assurant du suivi de leur engagement".