Bozouls. Hommage à Jean Joseph Passelac, officier d’état-major sous la Révolution et l’Empire

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  • Lors de la commémoration au cimetière de Bozouls.
    Lors de la commémoration au cimetière de Bozouls.
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CORRESPONDANT

Mercredi dernier, en début d’après-midi, sous un ciel menaçant, un vibrant hommage fut rendu au cimetière de la cité au général Jean Joseph Passelac en présence de nombreuses personnalités, du maire Jean-Luc Calmelly, de Gérard Descrozailles membre du Souvenir napoléonien, la Gendarmerie, la Fnaca et Raymond Duplan, historien délégué pour l’Aveyron de l’Association pour la conservation des monuments napoléoniens.

"La famille Passelac a marqué la ville de Bozouls et nous sommes là pour la réhabilitation de cette tombe" souligna le maire.

Un parcours hors normes

Jean Joseph Passelac est né et mort à Bozouls (1773-1856), il a été officier de la Légion d’honneur pour 21 campagnes de guerre ; durant sa carrière militaire exceptionnelle, bien qu’officier d’Etat-major, il a presque toujours commandé des unités au combat et, en particulier, une brigade d’infanterie, à deux reprises. Toutefois, il n’a pas été récompensé à sa juste valeur.

En effet, sous l’Empire, il n’a pas été nommé général de brigade, il n’a pas obtenu les insignes d’officier de la Légion d’honneur et il n’a pas reçu de titre de noblesse, pas même celui de chevalier.

Resté célibataire, il décède, à presque 83 ans, au château d’Aubignac (Bozouls) le 20 septembre 1856, à 23 heures, puis le lendemain, il est inhumé contre le mur du secteur nord-ouest du cimetière communal de Bozouls.

Tel a été le parcours exemplaire de Jean Joseph Passelac, général de brigade, officier de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis, 21 campagnes de guerre, 3 citations à l’ordre de l’armée, 3 actions d’éclat, l’un des plus braves officiers aveyronnais de la République et de l’Empire. Les services techniques de la mairie ont restauré le tombeau et l’association des Monuments napoléoniens a offert une nouvelle plaque.

Après le dépôt de gerbes de fleurs, la sonnerie aux morts a retenti, une minute de silence a été observée et pour conclure, la Marseillaise a été entonnée par l’assistance.

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