Aveyron : tous baignent dans un nouveau fauteuil... pour nager

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  • Le nouveau fauteuil a été acquis grâce à la société Groupama d’Oc.
    Le nouveau fauteuil a été acquis grâce à la société Groupama d’Oc.
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GDM

C’est la rentrée aussi pour l’association Tous baignent handi Rouergue. Une nouvelle année, de nouveaux licenciés, un nouveau fauteuil... mais des problèmes récurrents.

Début septembre comme chaque année la soixantaine d’adhérents de l’association Tous baignent handi Rouergue (TBHR) reprend le chemin des piscines de Rieupeyroux et de Villefranche afin d’entamer une nouvelle saison sportive aquatique. L’occasion d’étrenner de nouveaux matériels dédiés à ce public spécifique. C’était le cas ce mardi à Aqualudis avec le baptême d’un fauteuil de mise à l’eau acquis par l’association suite à une opération de mécénat émanant de la société d’assurance mutualiste Groupama d’Oc. Il s’agit en l’espèce d’un fauteuil immergeable permettant à un nageur mal marchant ou dans l’impossibilité d’utiliser les échelles d’accéder à l’eau en sécurité et sans effort. Simple et souple d’emploi ce fauteuil est donc un outil précieux pour les adhérents du président Philippe Ferrié.

Près de 80 licenciés

"Aujourd’hui après sept ans de fonctionnement, l’ambiance, la qualité de l’accueil et de l’accompagnement, un programme sportif individualisé, la mise en place d’une école de natation adaptée pour les plus jeunes sont autant d’éléments qui participent au succès du groupe. Le nombre de nageurs va cette année encore sensiblement augmenter, la croissance est encourageante et le taux de renouvellement des adhésions est excellent. Vu la dynamique très positive de ce début d’année, nous devrions approcher les 80 licences en fin de saison, ce nouveau fauteuil de mise à l’eau va donc être très utile et quasi indispensable."

Mise à disposition des lignes encore insuffisantes

Si le Covid ne semble ne pas avoir impacté le dynamisme de l’association, la promiscuité de la quinzaine de baigneurs dans l’unique ligne d’eau octroyée par la mairie de Villefranche les mardis est d’ores et déjà problématique, dans le même temps à l’autre bout du bassin un public constitué de seulement six nageurs disposent pléthoriquement de deux lignes dédiés. Et le bénévole associatif de conclure : "Le problème est récurrent, malgré de meilleures conditions de pratique au fil des ans, l’effort de mise à disposition des lignes est encore insuffisant. C’est décourageant. La route vers l’égalité d’accès à la piscine pour les personnes en situation de handicap est encore longue, les choses ne bougent que trop lentement pour être satisfaisantes."

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