Rodez : deux enfants du pays aux manettes de l'hôtel Biney

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  • Alexandre Boissins et Mathieu Roques associent leurs compétences, pour la reprise de l'hôtel Biney.
    Alexandre Boissins et Mathieu Roques associent leurs compétences, pour la reprise de l'hôtel Biney. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Les deux nouveaux propriétaires de l'hôtel Biney sont nés à Rodez en 1977. Alexandre Boissins et Mathieu Roques se sont présentés et ont expliqué leur projet.

Au début du mois d'août, deux quadragénaires ruthénois d'origine ont repris une institution de la ville. L'hôtel Biney. L'établissement fut en effet fondé en 1867 par le cuisinier Prosper Biney, dont le nom resta accolé à l'enseigne depuis. " Nous l'occupons ponctuellement dans l'histoire. C'est un peu comme un mandat ", note Mathieu Roques, bien conscient de la chose. Parti à Toulouse pour ses études, il y a créé sa société il y a une vingtaine d'années. Son domaine d'expertise étant l'investissement immobilier, il est naturellement devenu coinvestisseur, laissant la partie opérationnelle à son ami d'enfance Alexandre Boissins.

Le bac en poche, ce dernier a lui aussi quitté Rodez pour la vie étudiante toulousaine. Mais c'est à Paris qu'a débuté sa carrière professionnelle, dans la finance. Puis il l'a poursuivie durant une dizaine d'années outre-Manche. De retour dans la capitale depuis cinq ans, Alexandre Boissins s'est orienté vers le conseil en financement. Directeur général d'un hôtel parisien depuis quatre ans, il met cette expérience au profit de ce nouvel investissement dans la ville de son enfance. Compétant en matière financière et hôtelière, il gère l'hôtel Biney depuis la capitale. L'aboutissement d'un projet qu'il avait en tête depuis quelque temps.

Double retour au pays

Depuis deux ou trois ans en effet, l'idée germait entre ces deux amis d'enfance de concrétiser un projet commun dans leur ville natale. " On voulait se rapprocher de nos racines, de nos familles respectives. On a été frappé par ce syndrome des Aveyronnais qui veulent revenir mettre un pied dans le département dans une perspective longue ", résume Alexandre Boissins. " Un pied mais pas l'autre ", modère-t-il en souriant, prévoyant des retours mensuels pour la gestion en présentiel de l'hôtel.

Les deux propriétaires prévoient d'apposer leur patte à l'établissement, tout en consolidant sa clientèle habituelle. Depuis qu'ils ont quitté la ville, ils ont remarqué une évolution favorable du dynamisme économique et de l'attractivité touristique de Rodez. Ils comptent bien en récolter les fruits tout en y participant à plus ou moins long terme.

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