Tennis : la 28e édition des Internationaux de Rodez enfin libérée du Covid-19

Elles sont si peu, les manifestations sportives d’envergure internationale en Aveyron à pouvoir se targuer de ne pas avoir de "trous" dans leur palmarès, en 2020 voire 2021. Et le tournoi Future de Rodez en fait partie. Au prix d’une organisation forcenée, et d’un calendrier qui le lui a permis aussi, les vagues Covid n’ont ainsi pas annulé la compétition réunissant traditionnellement depuis presque trente ans à Vabre quelques-uns des futurs grands noms du tennis planétaire.

Pour autant, la 28e mouture qui s’ouvre la semaine prochaine sur les courts couverts ruthénois sonne comme celle de la libération. Celle des protocoles si restrictifs. "Les ramasseurs de balle reviennent et, surtout, la journée des enfants le mercredi également ", se réjouit ainsi le directeur et créateur du tournoi, Jean-Jacques Crognier.

Plateau homogène et tournoi national dames à partir de jeudi

Ainsi, ce sont quelque 300 jeunes issus du département qui vont passer la journée raquette en mains et en tribunes ce jour-là. Un moment fort de cette semaine internationale. "C’est même la vocation de ce tournoi, appuie Crognier. Montrer aux jeunes ce qu’est le haut niveau. "L’entrée est d’ailleurs gratuite toute la semaine, exceptée le week-end prochain.

Côté sportif, le tenant du titre, Antoine Escoffier, actuel 207e joueur à l’ATP (362e il y a un an), ne sera pas de la partie. Et s’il reste quelques heures encore pour que le plateau final soit connu avec certitudes, l’homogénéité de la compétition laisse la porte grande ouverte à de belles batailles tout au long de la semaine. Les étrangers étant toujours présents, cette fois avec des Belges, Espagnols, Turcs, Libanais, Hollandais, Allemands ou encore Argentins. Une semaine qui sera aussi féminine, puisqu’à partir de jeudi à Vabre, débute une compétition comptant dans le circuit national des grands tournois (CNGT) et avec elle la venue de plusieurs Françaises numérotées. Une cohabitation qui avait fait très bon ménage l’an passé.