Mathieu Franceschi sacré champion de France au rallye des Cardabelles : "Comme dans un rêve"

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  • Champagne pour Franceschi qui arrose son dauphin du jour, Todeschini.
    Champagne pour Franceschi qui arrose son dauphin du jour, Todeschini. Photo - ALAIN LAURET ECHAPPEMENT
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Alain Lauret

A peine sacré officiellement champion de France hier sur la ligne d’arrivée du rallye des Cardabelles, le jeune Varois a sabler le champagne et répondu à nos questions.

Cinq victoires sur cinq possibles en championnat cette saison. Comment s’est-elle déroulée ?

Comme dans un rêve si l’on peut dire ; même si sur la fin, et notamment ici, il a fallu se battre jusqu’au bout pour s’imposer et par la même être sacrés champion de France avant la dernière manche. Ce rallye des Cardabelles fut réellement compliqué, pour vous ?

Ce n’était que mon deuxième donc je n’ai pas trop de points de comparaison. Mais c’est sûr que, notamment aujourd’hui, nous sommes restés concentrés jusqu’au bout. Dès la première boucle, ce matin, on a vu que Florent Todeschini n’allait pas nous laisser tranquillement rouler vers le succès. Il signe le premier scratch avec une belle avance et revient dans le jeu. Quand nous sommes partis pour le dernier tour, nous n’étions pas totalement rassuré car le terrain était devenu cassant et tout pouvait arriver.

Quel bilan tirez-vous de votre formidable saison ?

Je viens de remporter huit rallyes d’affilée, ça ne s’était pas vu depuis 2012. Nous signons cinq victoires sur cinq dans le championnat et je suis le plus jeune champion de France, à 24 ans, sur les traces de mon frère (Jean-Baptiste, sacré en 2020, NDLR). Lucie (Baud, sa copilote), avait déjà montré la voie, l’an dernier, aux côtés de son père. Je pense que la confrontation avec Florent Todeschini a contribué à rendre cette fin de saison intéressante et

Je souhaite que les spectateurs se soient aussi pris au jeu.

Comment expliquer ce succès?

C’est une conjonction de forces. Tout le monde a été irréprochable et mon équipe, AMD Motorsport, basée à Pépin, dans les Hautes Alpes est jeune (quatre ans, dirigée par Emmanuel Aymonod) a démontré qu’elle pouvait rivaliser avec de grosses structures. Tout ceci augure d’une belle suite...

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