Saint-Amans-des-Cots. Le temps des châtaignes à Cassou
Jadis, les "coustoubis" cultivaient la vigne, les arbres fruitiers et les produits maraîchers. Ils faisaient le vin et ramassaient également les châtaignes. Ces dernières étaient mises à sécher dans des sécadous, petites constructions en pierre avec une cheminée et un étage fait de planches mal jointes.
Un feu allumé au rez-de-chaussée produisait beaucoup de fumée qui, passant à travers les planches, séchait les châtaignes. Elles servaient à la fabrication de la farine et à nourrir le bétail. Il est écrit que "… de toutes les communautés de la Viadène, celles de Campouriez et de Cassou tirent le meilleur parti de leurs productions. En 1782, la petite paroisse de Cassou a fait cette année-là pour près de 1 000 écus de ses fruits outre le vin qui lui a rapporté, malgré son bas prix, plus de 5 000 livres".
Ils font l’alcool de prune, le marc, le cidre, le jus de pommes et l’huile de noix pour la cuisine et l’éclairage. Et l’Auvergnat de Paris écrivait en novembre 1912 : "À notre foire du 28 octobre, probablement à cause du manque de châtaignes pour les nourrir, on avait amené une quarantaine de porcs gras. Cette année, les châtaignes manquent mais la récolte des noix a été assez bonne." Cette année, malgré la sécheresse de l’été, la récolte de châtaignes est de bonne qualité. Et il est de bon augure que les habitants de Cassou fassent perdurer cette tradition.
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