Tennis : une entrée en lice remarquée pour Mikalai Haliak à Rodez

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  • Mikalai Haliak, qui s’entraîne à l’année en France, et plus précisemment à la Mouratoglou Academy de Nice, est venu seul à Rodez, sans sa famille et ses entraîneurs.
    Mikalai Haliak, qui s’entraîne à l’année en France, et plus précisemment à la Mouratoglou Academy de Nice, est venu seul à Rodez, sans sa famille et ses entraîneurs. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour

Mikalai Haliak s’est imposé mercredi en fin d’après-midi face au Français Marc-Antoine Gaillard sur le court comité 2. Une victoire du Biélorusse qui a fait du bruit dans les travées de Vabre.

Quel match étonnant, et détonnant. Ce n’est pas forcément sur cette partie que les puristes avaient misés mecredi pour voir de l’action, puisque les deux compétiteurs ne semblaient pas capés pour aller très loin dans le tournoi sur le papier. Pourtant, il y en eut. Peut-être même trop d’ailleurs. Prévue à partir de 13 h 30, cette opposition n’a débutée qu’à 16 h 45. Un temps d’attente suffisant pour que Gaillard et Haliak bouillonnent et trépignent d’impatience d’entrer dans l’arène. Et ça s’est très rapidement ressenti, notamment du côté de ce dernier.

Une décision litigieuse de l’arbitre au milieu du premier set, qui a accordé un point au Français, alors que le Biélorusse estimait la balle faute aura suffi à faire dégoupiller le joueur de 24 ans. Le début d’une parodie de lui-même. Chaque balle, chaque point, chaque service étaient contestés plus ou moins virulemment par Haliak. Les insultes fusaient parfois en Anglais, et souvent en Russe. « L’arbitre n’était vraiment pas bon. Il a fait beaucoup d’erreurs à des moments importants du set. J’étais vraiment frustré », a-t-il déclaré à la sortie du court.

Une bannière neutre qu’il ne « comprend pas »

Avec un tel comportement nerveux, rien à faire. Il n’y arrivait pas dans la tête, et ça se reproduisait sur le terrain. Marc-Antoine Gaillard en a donc profité, remportant ainsi la première manche 6 - 3.

Mais à partir de ce moment-là, le scénario a basculé. Le tricolore a commencé à s’agacer des nombreuses envolées lyriques de son adversaire, lâchant même un « mais il va fermer sa gueule lui ? ». Haliak a, de son côté, progressivement réussi à se calmer, rendant son jeu plus efficace. Il a alors pris la partie à son compte et gagné la deuxième manche, là aussi, 6-3.

Le dernier set a été plus équilibré entre les deux hommes, qui se sont livrés une bataille aussi bien tennistique que vocale. Les deux ayant été finalement remportées par Mikalai Haliak (7-6 dans le troisième set). Ce dernier sera donc au rendez-vous des huitièmes jeudi. Pour l’occasion, le Biélorusse ne pourra pas concourir en tant qu’athlète biélorusse. Au vu des sanctions qui touchent son pays, suite à la guerre en Ukraine, Haliak est en effet inscrit à Rodez sous une bannière neutre : « Je ne comprends pas cette décision, mais c’est de la politique. Je ne veux pas parler de ce sujet. J’essaye d’accepter la situation et de me concentrer sur mon tennis. »

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