Pénurie de carburant : vos vacances de la Toussaint sont-elles menacées ?

  • Le mouvement social se poursuit dans les raffineries, entraînant de sérieux problèmes d'approvisionnement et des pénuries à la pompe pour les automobilistes.
    Le mouvement social se poursuit dans les raffineries, entraînant de sérieux problèmes d'approvisionnement et des pénuries à la pompe pour les automobilistes. Photo - MaxPPP
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Melissa Simon

Le mouvement social se poursuit dans les raffineries, entraînant de sérieux problèmes d'approvisionnement et des pénuries à la pompe pour les automobilistes. Résultat, nombreux sont les Français à se demander si les vacances de la Toussaint, qui démarrent le samedi 22 octobre et se terminent le 7 novembre, sont menacées.
 

Les vacances sont-elles en péril ? Dix jours avant les vacances de la Toussaint, un tiers des Français a prévu de partir, notamment en voiture, rapporte TF1 Info. Avec la situation de crise des carburants que traverse actuellement le pays, le spectre de la pénurie fait craindre un changement de plan de dernière minute pour les vacanciers. 

31,3 % des stations sont à sec

Et la situation ne pourra pas se débloquer du jour au lendemain, prévient BFMTV. Même si Emmanuel Macron s'est voulu rassurant ce mercredi 12 octobre sur le plateau de France 2 en prévoyant un retour à la normale pour "le milieu de semaine prochaine", le directeur du raffinage Europe de TotalEnergies Jean-Marc Durand, interrogé mardi par nos confrères tempère.

"En cas de levée des "points de blocage" au niveau des raffineries, il faudrait compter "une grosse semaine" pour retrouver un rythme normal de livraison des stations-service en carburants."

"Si demain, les raffineries recommencent à travailler, cinq à dix jours devraient permettre de retrouver un bon niveau de livraison", selon Francis Pousse, président de la branche carburant du syndicat Mobilians qui fédère 5 800 stations-service, interrogé par BFMTV.

En résumé, si les raffineries se remettent au travail, à en croire nos confrères, en dix jours, on retrouverait une offre de "80 à 90 % d'avant-crise". Mais pour retrouver un niveau d'avant-crise, il faudrait "deux à trois semaines". Les vacances auront donc d'ores et déjà démarré.

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