Rodez. Aveyron : sport auto, Département… les écologistes sur le front
Bien loin des soubresauts de leurs leaders nationaux, les écologistes aveyronnais ont tenu leur réunion de rentrée face à la presse cette semaine.
D’emblée, Laurent Renaudin, le secrétaire départemental, et Léon Thébault, le jeune pousse du parti local qui fut candidat aux législatives, l’annoncent : "Ce n’est pas parce que la période électorale est terminée, que l’action ne se poursuit pas sur le terrain." Vous l’aurez compris, les écolos veulent compter, malgré le fait qu’on compte encore leurs élus sur les deux doigts de la main dans le territoire… En cette rentrée, c’est notamment celle du Département qu’ils ont dans le viseur.
"Nous avons l’impression que nos conseillers départementaux ont découvert cet été les risques d’incendies liés au changement climatique !", soufflent les verts, en écho à un mois d’août brûlant et le feu sans précédent de Mostuéjouls. Surtout, ces derniers disent "ne plus vouloir de belles phrases, mais des actions". Au premier rang desquels : la rénovation thermique des bâtiments et des collèges notamment. "Le Département reste le champion de France des travaux sur les routes, mais il est temps qu’il élargisse son action et prenne en compte l’enjeu du siècle, le défi climatique. Et ce n’est pas un conseil citoyen qui n’est autre qu’un conseil d’anciens élus qu’il fallait recaser que cela va changer les choses. Dans son dernier rapport, ce conseil préconisait de développer l’aéroport de Rodez… Nous sommes restés bloqués 40 ans en arrière", pointe EELV Aveyron.
Les sports automobiles ? "Arrêtons de les subventionner !"
Abandon du projet de parc des expositions dans l’agglomération de Rodez, début du chantier de l’usine de traitement de déchets Kerea à Viviez, sont autant de sujets encore forts au sein d’un parti largement investi dans les associations s’opposant à des projets en tous genres. "On peut être dans le soutien aussi", précisent les militants qui souhaitent "casser les clichés" au fil des années. En attendant, c’est encore une fois contre le sport automobile que Laurent Renaudin a pris la parole. Il pointe du doigt les subventions des collectivités accordées à ces événements, comme le récent rallye des Cardabelles. "On est en pleine pénurie d’essence, en pleine période dite de sobriété et je vois encore des courses autos ici ou là ! On marche sur la tête", proteste-t-il.
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