Le corps de Lola, 12 ans, retrouvé dans une malle à Paris : un trafic d'organes ?
Quatre personnes ont été placées en garde à vue ce samedi 15 octobre après la découverte du corps d’une jeune fille de 12 ans dissimulé dans une malle. La principale suspecte aurait évoqué un "trafic d'organes".
La victime a été retrouvée recroquevillée, rue d’Hautpoul, dans le 19e arrondissement de Paris. La disparition de la jeune fille avait été signalée dès vendredi après-midi par ses parents, inquiets de ne pas la voir rentrer du collège.
Elle avait disparu depuis le 14 octobre
Le père, gardien d’immeuble, a rapidement indiqué aux policiers avoir vu sa fille en compagnie d’une jeune femme sur des images de caméra de surveillance. Cette même femme est repérée un peu plus tard par un témoin en train de transporter une lourde malle, indique BFMTV, tandis que du scotch et un cutter sont retrouvés par les enquêteurs au sous-sol de la résidence de la victime.
Elle serait morte asphyxiée
Six heures après l’annonce de la disparition, la malle est signalée abandonnée par un marginal. À l’intérieur, les policiers retrouvent le corps de l’adolescente, pieds et mains entravées, la tête recouverte de scotch. Selon l’autopsie pratiquée ce samedi, elle serait morte asphyxiée. Mais un élément intrigue les enquêteurs. La présence des chiffres 1 et 0 inscrits sur le corps de la victime.
Parmi les gardés à vue, il y aurait ce marginal qui a signalé la malle aux forces de l’ordre, mais aussi la jeune femme repérée sur les images de vidéosurveillance de l’immeuble.
Un trafic d'organes ?
Principale suspecte dans cette affaire, la femme de 24 ans repérée auprès de la malle où se trouvait le corps de Lola aurait demandé à des passants de l'aider à transporter son sinistre bagage, selon Midi Libre reprenant des informations du Journal du Dimanche. En échange de ce coup de main, elle aurait proposé à l'un d'entre eux une somme d'argent qui proviendrait selon elle d'un "trafic d'organes". Inconnue des services de police, n'ayant aucun lien de près ou de loin avec la victime, des vérifications sont en cours quant à sa santé mentale.