Salon du livre à Sainte-Radegonde : mangas, BD, romans... il y en a pour tous les goûts !

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  • Zelihan et ses mangas en vedette à Sainte-Radegonde.
    Zelihan et ses mangas en vedette à Sainte-Radegonde. Centre Presse - Mathieu Roualdès
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Le Salon du livre de la jeunesse se tient encore ce dimanche 16 octobre à Sainte-Radegonde.

Chaque année, le Salon du livre de la jeunesse à Sainte-Radegonde attire entre 1500 et 2000 petits lecteurs accompagnés de leurs parents. Pour la 8e édition, qui se tient jusqu'à ce dimanche soir, 18 heures, le succès devrait une nouvelle fois être au rendez-vous. Ce samedi déjà, dans les allées de la salle des fêtes du petit village, il fallait patienter pour rencontrer son auteur favori. Il faut dire qu'il y en a pour tous les goûts.

Manga-mania

Si le réputé Christian Voltz fait office de tête d'affiche, les adolescents aveyronnais ne dérogent pas à la "manga-mania". Les fans du style ont le plaisir de pouvoir rencontrer Zelihan, jeune dessinatrice de 23 printemps originaire du Puy-en-Velay et scénariste de la série Wandering Souls. Pour sa première à Sainte-Radegonde, elle n'a pas hésité à mettre son coup de crayon pour réaliser l'affiche du Salon. "Et il y a plein d'autres auteurs reconnus. Notre objectif, depuis nos débuts, est de toucher le plus grand nombre, du premier âge jusqu'aux lycéens", explique Alain Dhers, l'organisateur en chef du Salon, entouré d'une vingtaine de bénévoles. "Ce salon, c'est surtout l'occasion de rappeler qu'il ne faut pas avoir peur de créer des événements culturels à la campagne. Tout est question de volonté", poursuit celui qui cette année reçoit des auteurs de tout l'Hexagone et même de Belgique !

"Pas de concurrence entre les écrans et les livres"

À ce sujet, Alain Dhers souhaite remercier la Maison du livre de Rodez avec laquelle il a noué un partenariat qu'il qualifie "d'amical". Le mot est d'ailleurs parfaitement trouvé pour décrire ce petit salon qui se veut à taille humaine, avec douze auteurs, et dans une ambiance des plus conviviales. Tout au long de la journée, des animations gratuites sont d'ailleurs proposées aux plus jeunes pour les initier à la lecture. Et sans jamais mettre cette pratique en concurrence avec d'autres. "Je pense qu'on se trompe quand on dit que les jeunes passent trop de temps sur les écrans et pas assez à lire. L'idée est qu'ils trouvent du plaisir dans les deux, plutôt que de toujours les mettre en concurrence. Sinon, la lecture a une image négative dans la tête de l'enfant. Moi le premier, passionné de lecture, j'utilise une liseuse et c'est très bien ! C'est pareil pour les choix des livres. On se fiche qu'un enfant lise des mangas, des BD ou des romans, le plus important c'est qu'il s'ouvre à la lecture. C'est pour cela qu'ici, on n'a jamais choisi de thème pour notre Salon. On souhaite être le plus éclectique possible", conclut Alain Dhers. 

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