Aveyron : avec son maxi drone, Maxime se met au service de l'agriculture pour l'épandage de semences

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  • Maxime Dumarest avec son maxidrone de 1,90 m d’envergure. Maxime Dumarest avec son maxidrone de 1,90 m d’envergure.
    Maxime Dumarest avec son maxidrone de 1,90 m d’envergure. Photo - Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Après dix ans d’expérience acquise dans des entreprises aéronautiques de la région (Blanc Aéro, Figeac Aéro), Maxime Dumarest a décidé de voler de ses propres ailes. Et de faire voler des drones dans un cadre professionnel.

"Je portais le projet depuis plusieurs années", explique Maxime Dumarest, celui qui vient de créer la société Maxidrone. Il lui a fallu d’abord suivre une formation pratique agréée puis satisfaire aux épreuves d’un examen théorique à l’aéroport de Toulouse Blagnac. Un précieux sésame pour obtenir de la direction de l’aviation civile un numéro d’exploitation qui lui permet d’exercer son activité.

Un maxi-appareil utilisé en agriculture

Installé sur la commune de Martiel, à Laumière, Maxime Dumarest, un Villefranchois qui a grandi à Mémer, possède trois drones, dont un de 1,90 mètre. Un maxi-appareil qu’il utilise principalement en agriculture pour l’épandage de semences. Ainsi son récent chantier à Martiel sur une parcelle en herbe et sur laquelle il a effectué un semis avec un mélange de graines fourragères. Un travail réalisé en peu de temps. "Avant d’intervenir sur le terrain, je planifie la parcelle concernée au point GPS et j’établis le plan de vol", explique le jeune entrepreneur. Sur le terrain, son drone qu’il fait voler à 2 m de haut, assure un quadrillage parfait de la parcelle. Plusieurs avantages pour l’agriculteur : semis régulier, économie de temps et empreinte carbone nulle.

Un large champ d’intervention

Avec son grand drone, Maxime Dumarest peut aussi intervenir sur des stades. Ainsi, l’an dernier, il a été sollicité pour épandre un bio stimulant sur le terrain de football de sa commune. Avec ses autres appareils, il assure le nettoyage des toitures, des panneaux solaires, ainsi que des prises de vues en photos 3D. Un large champ d’intervention, qui est même amené à se développer, tant les solutions aériennes par drone peuvent concerner de nombreux domaines.

Pour Maxime Dumarest, l’avenir est prometteur. D’autant plus qu’il a terminé premier (ex æquo) du concours à la création d’entreprises "C’est moi le patron" organisé par Ouest Aveyron Communauté. Outre un chèque de 2 000 €, il sera intégré à un parcours d’accompagnement. Un aspect du soutien de la collectivité qu’il juge le plus important.

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