Decazeville : quelque 200 personnes en soutien à la famille libanaise menacée d'expulsion

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  • La famille libanaisemenacée d’expulsion.
    La famille libanaisemenacée d’expulsion. Photo - Centre Presse Aveyron
  • Quelque 200 personnes en soutien à la famille libanaise
    Quelque 200 personnes en soutien à la famille libanaise Photo - Centre Presse Aveyron
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Centre Presse Aveyron

Menacée d’expulsion, une famille libanaise a reçu, hier, le soutien de 200 personnes lors d’un rassemblement. Une pétition qui a recueilli 1 400 signatures, continue à circuler.

Ce sont 200 personnes environ qui étaient présentes, hier, devant l’école Marcel-Pagnol, pour manifester leur soutien à une famille libanaise menacée d’expulsion, qui réside à Combes où leurs deux filles sont scolarisées.

Dans son intervention, le maire aubinois Michel Baert n’a pas caché sa colère face à cette décision. "Tout d’abord, je tiens à préciser que quasiment tous les élus de Decazeville communauté soutiennent ce rassemblement."

"Une famille parfaitement intégrée"

Et de s’interroger : "Comment peut-on prendre une telle décision, alors que c’est une famille parfaitement intégrée, un père qui travaille, une mère qui aide l’APE de l’école et leurs deux filles qui parlent couramment le français et qui travaille très bien en classe. Nous allons essayer par tous les moyens de faire bouger les choses. C’est une question d’humanité, mais il va falloir rester uni et solidaire, car cette obligation de quitter le territoire est inadmissible. Je remercie l’association La Boussole et la Cimade qui sont à nos côtés."

"Comment peut-on penser à renvoyer une famille dont les enfants ne connaissent pratiquement que la France comme nation, dans un pays, le Liban, qui s’effondre", s’insurge Sylvie Remes, présidente de La Boussole, qui ajoute "des migrants et des réfugiés sont présents à ce rassemblement".

Et d’alerter : "Ce n’est pas un cas isolé, d’autres familles connaissent le même sort." Pour les conseillers régionaux, Marie Lacaze, qui est également directrice de l’école, et Pascal Mazet : "C’est un soutien total que nous apportons à cette famille. Il ne faut rien lâcher." La conseillère départementale Graziella Piérini, Combinoise de cœur dont la famille a connu l’exil : "La France, terre d’accueil, devrait s’honorer d’être la patrie des droits de l’Homme et de la Femme." Quant à la famille libanaise, elle "remercie" tout le monde, et est heureuse de voir autant de monde. "Nous demandons aux autorités, de reconsidérer notre dossier."

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