Disparition de Delphine Jubillar dans le Tarn : son mari reste en prison, que sait-on de la reconstitution du 9 novembre ?
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L'infirmière âgée de 33 ans au moment de sa disparition n'a jamais été retrouvée.
Ce mardi 18 octobre, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse a une nouvelle fois rejeté la demande de mise en liberté déposée par Cédric Jubillar. C'était sa sixième demande.
La sixième demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, cette infirmière disparue depuis décembre 2020, à Cagnes-les-Mines dans le Tarn, a été rejetée. Incarcéré depuis le mois de juin 2021 et mis en examen pour meurtre sur conjoint, il ne cesse de clamer son innocence.
"Préservation des indices et poursuite de l'enquête"
Ce mardi 18 octobre, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse s'est en effet prononcée sur la demande des avocats du principal suspect dans cette affaire où le mystère ne cesse de s'épaissir depuis deux ans maintenant. Comme le rapporte La Dépêche du Midi, la cour estime que le maintien en détention du peintre plaquiste de 35 ans est "nécessaire pour la préservation des indices et la poursuite de l'enquête".
Cédric Jubillar est en détention provisoire à la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne).
Reconstitution le 9 novembre
Une reconstitution est prévue le 9 novembre prochain pour la première fois au domicile du couple pour tenter de faire la lumière sur cette fameuse nuit du 14 au 15 décembre 2020. C'est à son domicile que Delphine Jubillar a été vue pour la dernière fois. Depuis, elle reste introuvable.
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Cette reconstitution est "une satisfaction pour les avocats de la défense de qui émanait la demande. "Nous sommes satisfaits qu’elle ait été ordonnée. La reconstitution est capitale dans ce dossier", avait réagi le 12 octobre dernier Me Jean-Baptiste Alary, l'un des avocats de Cédric Jubillar. "Cela fait un an et demi qu’il est en détention, et l’accusation est incapable de nous livrer une thèse".
Cédric Jubillar maintient sa version
Or, Me Jean-Baptiste Alary, a déclaré auprès de nos confrères de Midi Libre ce lundi 17 octobre "ne pas avoir reçu de convocation à ce jour". Depuis le premier jour de toute cette affaire, Cédric Jubillar maintient la même version. À savoir qu'il dormait la nuit où son épouse a disparu. Le couple était en instance de séparation. La trentenaire est partie sans papier, sans voiture et en laissant ses enfants. Les proches de Delphine n'ont d'ailleurs jamais cru à sa disparition clamant "qu'elle n'aurait jamais abandonné ses deux enfants". Par ailleurs, son téléphone portable n'a jamais été retrouvé.
Et si le téléphone n'avait jamais quitté la maison ?
Mais de nouvelles révélations dernièrement sont venues mettre à mal la défense du principal suspect. Et si le téléphone portable de Delphine Jubillar n'avait jamais quitté la maison ? Pour rappel, lorsque l’infirmière disparaît, son téléphone Huawei P30 Pro, toujours introuvable, est activé à six reprises de 0 h 07 à 6 h 52. Une manipulation qui ne peut être que le fait d’une intervention humaine. Seule certitude aujourd'hui, il est uniquement avéré que le téléphone de Delphine Jubillar a été déverrouillé une dernière fois à cette heure-là, avant de s'éteindre à 7 h 48.
INFO RTL - L’expertise, contestée par la défense, "tend à indiquer" que le portable de Delphine Jubillar est resté positionné à proximité immédiate du domicile du couple la nuit de la disparition, jusqu'à son extinction. https://t.co/eLQrwlS0Hh
— RTL France (@RTLFrance) September 20, 2022
Les fouilles répétées sur place et dans un périmètre élargi n'ont pas à ce jour permis de retrouver une arme ou un corps.