Campuac. Football : Joffrey Féral, tant de cordes à son arc

Abonnés
  • Joffrey Féral, entre chasse et foot, mais pas seulement...
    Joffrey Féral, entre chasse et foot, mais pas seulement... DR - DR
  • Joffrey Féral, entre chasse et foot, mais pas seulement...
    Joffrey Féral, entre chasse et foot, mais pas seulement... CPA - JLB
Publié le
Mickaël Nicolas

À 26 ans, le licencié du club de Campuac-Golinhac vit à 100 à l’heure pour ses passions. Chasse, football, quilles de huit, pêche… Celui qui compte quelque 2 000 abonnés sur son compte "Joffrey Féral, chasseur à l’arc" excelle dans tous les domaines. Portrait.

Je joue beaucoup moins qu’avant. Cette saison, je n’ai pu faire que deux rencontres pour le moment", lance d’emblée Joffrey Féral. Après un parcours footballistique l’ayant amené de plateau Dourdou (ex Saint-Cyprien, Villecomtal/Mouret/Pruines) à la formation castonétoise avant de tutoyer lors de quelques rencontres seniors la PH avec l’équipe réserve, le natif de Pruines est revenu pas loin de chez lui en 2017 pour rejoindre les copains à Campuac.

Trois montées en Honneur ligue et une coupe du Midi U 17 chez les jeunes à Onet, une finale de coupe de l’Aveyron perdue face à Naucelle avec Campuac en 2019 offre un palmarès plus qu’honorable au milieu offensif ou avant-centre. "Une génération s’est arrêtée chez nous, nous sommes un club de village et c’est compliqué, le covid a fait très mal aux petites structures comme la nôtre. Du coup, même si nous avions terminé deuxième de D2, le club a demandé à descendre d’un échelon", explique-t-il. Avant de rajouter : " J’ai toujours la licence mais il m’arrive d’avoir d’autres obligations. C’est dommage car c’est le seul sport qui peut t’amener ces sensations si spéciales. Le foot, ça fait vivre un village, a contrario ça demande du temps et des sacrifices. "

"Amener le village à Paul-Lignon, c’est extraordinaire"

Et s’il manque de temps, c’est aussi parce qu’il excelle et est passionné par un autre domaine : la chasse. Tombé petit dans la marmite en suivant les pas du paternel sur les pentes ardues du vallon, Joffrey Féral s’est spécialisé dans la chasse à l’arc. Son compte sur un réseau social bien connu compte quasiment 2 000 abonnés qui peuvent suivre ses aventures dans des décors féeriques.

"J’ai une relation forte avec la nature depuis tout petit. La chasse à l’arc m’a aidé à comprendre l’environnement et à le respecter, témoigne-t-il. C’est beaucoup plus gratifiant de prélever un animal proprement et juste quand c’est nécessaire. À une époque où on parle de réduire l’élevage intensif, rien n’est plus naturel que la chasse. Il faut d’abord comprendre la nature et ses occupants. Des fois, tu approches l’animal à 3, 4 ou 5 mètres, c’est génial. L’action de chasse est réussie et le tir n’est que l’acte final, qu’on préfère ne pas réaliser des fois. On a réussi, on le reverra et tu arrives à connaître des animaux sur plusieurs années."

Et comme si cela ne suffisait pas, le Prunols a aussi été à trois reprises champion de France de quilles de huit (sous les couleurs de Lunel) chez les jeunes. Il aurait dû évoluer dans l’antichambre de l’élite la saison dernière mais une blessure au poignet l’en a empêchée. "On verra l’année prochaine ", dit-il reportant la décision. Football, quilles, chasse ou pêche, c’est la convivialité et la passion de la nature qui anime ce commercial à la ville. " J’adore aller dans les Pyrénées pour faire découvrir à mes amis la chasse en montagne et le côté expédition en mode survie. C’est magnifique. Comme le foot, c’est extraordinaire quand tu amènes le village à Paul-Lignon pour la finale de la coupe de l’Aveyron, rien ne peut t’apporter de telles sensations ", finit-il, rêveur d’y retourner.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?