Football : Johann Obiang, ex-Rodez et néo-Caen, dit "merci pour la main tendue"

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  • En deux saisons, Johann Obiang a disputé 53 matches avec le Raf.
    En deux saisons, Johann Obiang a disputé 53 matches avec le Raf. CPA - Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Parti à Caen cet été, Johann Obiang affronte Rodez, ce samedi à 19 heures pour le compte de la 13e journée de Ligue 2, où il a passé les deux saisons précédentes. Le latéral gauche garde de très bons souvenirs de son passage en Aveyron.

Quel est votre sentiment avant de croiser la route de Rodez, demain soir ?

Ca fait toujours plaisir de rencontrer son ancien club. Mais on sait qu’on va faire abstraction pendant 90 minutes, d’autant que les deux équipes ont besoin de points.

Pour quelle raison êtes-vous parti à Caen cet été, alors que vous arriviez en fin de contrat ?

Je voulais voir ce qui se présentait à moi et comment le club voyait les choses pour la suite. Je souhaitais rejoindre un club aux ambitions plus élevées pour continuer à progresser.

Avez-vous été contacté par d’autres clubs ?

J’ai eu d’autres sollicitations, en Ligue 2 et à l’étranger, mais le contact le plus clair était à Caen.

Comment s’est passé votre départ ? Êtes-vous parti en bons termes avec le Raf ?

Oui. Quand j’ai pris la décision de ne pas continuer à Rodez, j’ai parlé avec Greg (Gregory Ursule, le manager) et le coach (Laurent Peyrelade). Je les ai remerciés pour la main tendue il y a deux ans, car ils m’ont permis de retrouver la Ligue 2 (il sortait d’une expérience au Puy, en National). J’ai apporté ce que j’ai pu pendant mes deux saisons ici et à chaque fois on a atteint l’objectif du maintien. Ils m’ont dit qu’ils avaient été contents de travailler avec moi.

Quel souvenir vous laisse votre passage au Raf ?

Un très bon souvenir. L’atmosphère est très bonne, dans le club et la région. Il y a des choses simples que j’ai trouvées ici et qui m’ont beaucoup plu. Je pense à la mentalité des Aveyronnais, à l’accueil que j’ai pu avoir. Je remercie d’ailleurs l’ensemble des membres du club et les personnes que j’ai connues en dehors du foot à Rodez.

Vous avez fréquenté des clubs plus installés dans le monde professionnel, comme Châteauroux, Troyes et maintenant Caen. En quoi le Raf est-il différent de ces formations ?

Le passé, justement. Rodez est en train de se construire à ce niveau, il faut lui laisser le temps de pérenniser. Cela fait aussi qu’il y a toujours un esprit familial, au club et dans son environnement. Je leur souhaite de se maintenir en L2, tout en gardant cet esprit.

Qu’est-ce que votre passage à Rodez vous a apporté ?

Le coach a réussi à me faire grandir dans ma manière d’être au quotidien, sur mon expression au sein du groupe. Il m’a poussé à ne pas tout garder pour moi, pour apporter quelque chose de plus au collectif. Cela m’a permis d’être plus performant et d’être plus important dans la vie de groupe.

Quels sont vos meilleurs souvenirs au Raf ?

Les matches qui nous ont permis d’assurer le maintien. Lors de la première saison, c’était contre Nancy (1-1, J37). Après une saison longue, tout le monde a été soulagé que notre objectif soit accompli. La saison dernière, c’était la victoire à Bastia (2-0, J37). On avait réussi quelque chose de formidable avec le groupe en une semaine (cinq jours plus tôt, Rodez avait battu Toulouse 1-0), alors qu’on restait sur une période très difficile (18 matches sans victoires avant cela) et que tout le monde nous voyait descendre ou aller au mieux en barrage.

Avez-vous des regrets ?

S’il y en a un, c’est sur la seconde saison. On avait pris un très bon départ et on n’a pas réussi à maintenir ce niveau. C’est dommage de ne pas avoir joué le top 10. Cela aurait permis au club de voir autre chose et de progresser.

Comment jugez-vous votre début de saison à Caen ?

Plutôt correct. On est deux à ce poste, avec Ali Abdi. J’ai réussi à être performant sur certains matches, moins sur d’autres. Collectivement, nous traversons une période avec des résultats moins favorables. À moi de redoubler d’efforts et de garder la bonne ligne de conduite pour ne pas tomber dans le doute.

Vous avez 29 ans. Quelles sont vos attentes pour la fin de votre carrière ?

J’espère revivre les émotions de jouer pour l’accession (il a pris part à la montée de Troyes en Ligue 1, en 2017). Et avec la sélection du Gabon, j’aimerais bien faire une autre Coupe d’Afrique des nations et aller plus loin que la dernière fois (élimination en 8es de finale contre le Burkina Faso, en janvier).

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