Millau. Festival des Templiers : Walmsley pour écrire l’histoire ce dimanche

  • L’Américain Jim Walmsley  (32 ans) semble difficilement atteignable par ses  concurrents ce dimanche.
    L’Américain Jim Walmsley (32 ans) semble difficilement atteignable par ses concurrents ce dimanche. MC
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Maxime Cohen

Le coureur américain est la tête d’affiche de la course reine à Millau, ce dimanche.

Le long, il connaît par cœur. Le Grand trail des Templiers, un peu moins. L’épouvantail de l’ultra, Jim Walsmley débarque pour la première fois à Millau, sur l’épreuve reine (80 km pour 3 595 m de dénivelé). Le parcours ne ressemble pas à celui de l’UTMB, duquel il a terminé 4e en août dernier. Mais l’épreuve se rapproche plus d’une Western state Endurance, la star du 100 miles outre atlantique. Il l’a remportée en 2018, 2019 et 2021. Le format lui convient et c’est pour cela qu’il part favori ce dimanche matin.

"Je suis heureux de découvrir les Templiers, avoue-t-il. Je suis là pour apprendre, profiter de l’ambiance sans pression. " Seul un Sébastien Spehler en forme pourrait jouer des coudes avec l’Américain. L’an passé, l’Alsacien avait tout tenté pour récupérer les mètres perdus sur Jonathan Albon. En vain, il avait salué la performance de celui qui était à l’époque champion du monde et s’était incliné. Cette fois, difficile d’anticiper un coude à coude, tant Walmsley paraît fort. "Je préfère tout tenter que de ne rien faire et assurer, lâche-t-il, toujours aussi franc. Nicolas Martin m’a dit un jour "quand t’as gagné les Templiers une fois, tu ne peux pas te contenter d’une deuxième place", et il a bien raison. "

Croft en solitaire ?

Le plateau féminin offre une belle place à la Néo-Zélandaise Ruth Croft. Elle aime le Sud-Aveyron et compte bien inscrire une nouvelle fois son nom au palmarès de la course (elle l’a remportée l’an dernier). Elle s’est offert la Western state avec le troisième temps de l’histoire au mois de juin dernier. "Je ne sais pas trop où j’en suis au niveau de ma forme, avoue-t-elle. J’ai mis du temps à récupérer, j’ai dû tout couper pendant 10 jours." Même avec ça, elle paraît intouchable sur ce type de parcours. "Il y a quand même un niveau d’écart entre nous, c’est une athlète hyper complète, concède la Française, Camille Bruyas, sa principale concurrente. Je viens pour confirmer ma forme sur cette deuxième partie de saison, je verrai si par miracle j’arrive à l’accrocher. " Elle, si elle a reconnu le final de la Pouncho vendredi, découvre l’épreuve. Si les mondiaux (3 au 6 novembre) ont restreint la densité de la course, le départ à 5 h 15 promet d’être aussi rapide que les autres années.

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