Centrès. C’est l’histoire d’une boulangerie…

  • Francis Rouvellat (à gauche) passele relais à Mathieu à Letellier.
    Francis Rouvellat (à gauche) passele relais à Mathieu à Letellier.
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Correspondant

L’artisanat, la qualité, l’amour du métier, des mots affiches dans le magasin de la boulangerie, pâtisserie de Taurines.

À l’entrée un "M" majestueux est incrusté dans la vitrine, c’est le "M" de Mathieu Letellier le nouveau repreneur de la Boulangerie, pâtisserie Rouvellat Fils. Depuis cette fin d’été, Mathieu et sa compagne Laurence et Jean-Marc sont au "pétrin" local. À la question, pourquoi choisir le milieu rural, il répond, "c’est une clientèle fidèle, chaleureuse".

La famille Rouvellat, c’est toute une histoire à Taurines. Ils arrivent en mai 1962 de Cassagnes-Bégonhès et reprennent la boulangerie Célestin Angles après la gérance 6 ans de la famille Clément Lacombe. 60 ans de présence, 3 temps complet, 3 temps partiel, un métier en famille, 2 tournées journalières rayonnant sur la région.

Au début c’était la Boulangerie, puis la pâtisserie s’est ajoutée, par l’arrivée de Jean-Marc, formée à cette spécialité, compléter par l’épicerie. C’était le temps ou les agriculteurs fournissaient le blé pour la consommation annuelle. Il fut même un temps ou 1 kg de blé donnait droit à 1 kg de pain, juste après guerre. C’était aussi l’époque des tickets, quand le consommateur achetait une provision de tickets et réglait ensuite les achats avec ses tickets. C’était l’époque où le prix du pain était fixé par l’état.

Raymond Rouvellat et son épouse Augusta, ses enfants, Pierre aux tournées, Francis, maître d’œuvre dans le pain, Jean-Marc à la pâtisserie, Anne-Marie au magasin, Chantal et Françoise pour la tournée et le magasin, on fait prospérer cette entreprise, porteuse d’image de qualité.

La boulangerie dans un village c’est important, c’est un lieu de vie, de rencontre. À Taurines une page est tournée avec la famille Rouvellat, une autre s’ouvre avec l’équipe de Mathieu Letellier.

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