Meurtre de Lola : ses obsèques ont lieu ce lundi après-midi, retour sur un drame qui a bouleversé la France
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De nombreuses fleurs et bouquets avaient été déposés au pied de l'immeuble parisien où vivaient Lola et sa famille.
Les funérailles de la collégienne de 12 ans sauvagement tuée le 14 octobre dernier à Paris se déroulent ce lundi 24 après-midi dans le Pas-de-Calais.
Le 14 octobre 2022, la jeune Lola, une collégienne âgée de 12 ans, était retrouvée dans une malle en plastique, sauvagement tuée quelques heures avant dans le 19ème arrondissement de Paris. Un fait divers effrayant qui a plongé toute une nation dans l'émoi.
Où vont-elles se dérouler ?
Les obsèques de la collégienne de 12 ans vont se dérouler ce lundi 24 octobre après-midi, à Lillers dans le Pas-de-Calais. C'est de cette ville dont la maman de l'adolescente est originaire.
Depuis le décès dans les circonstances dramatiques de leur fille, la famille de Lola a quitté Paris pour trouver refuge dans les Hauts-de-France.
La cérémonie va se dérouler à la Collégiale Saint-Omer. Les funérailles de Lola débuteront à 13 h 45 et la cérémonie à 14 h 30. La fillette sera ensuite inhumée dans la plus stricte intimité.
6 000 personnes attendues
La mort atroce de Lola a plongé la France dans la torpeur et l'effroi le plus total. Le président de la République Emmanuel Macron qui avait reçu les parents de la collégienne à l'Elysée la semaine dernière avait déclaré que "c'est toute une nation qui est en deuil".
La cérémonie va d'ailleurs est retransmise par des haut-parleurs de manière à ce que les personnes qui ne pourront pas rentrer dans la collégiale puissent suivre les obsèques.
Gérald Darmanin sera aux obsèques
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, participera aux obsèques de Lola à l'invitation de la famille. C'est l'évêque d’Arras Olivier Leborgne qui officiera.
Une jeune femme de 24 ans mise
en examen
Mise en examen et placée en détention, la principale suspecte âgée de 24 ans, était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français sous trente jours. Les chefs d'inculpation retenus à son encontre sont "meurtre de mineur de moins de 15 ans et viol commis avec actes de torture et de barbarie".
L'affaire a rapidement pris une tournure politique notamment dans les rangs de l'extrême droite. Le ministre de l’Intérieur a dénoncé "l’indécence de certains politiques". Les parents de la collégienne ont demandé que cesse l'arrêt du nom et de l'image de leur enfant à des fins politiciennes.
