Football : à Camboulazet, passion rime avec ambition

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  • Les Verts espèrent se maintenir en D4.
    Les Verts espèrent se maintenir en D4. Repro CP
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Centre Presse

La petite commune de 400 âmes située entre Baraqueville, Calmont et Naucelle vibre au
rythme de ses associations et notamment de son club de football, évoluant en 4e division départementale.

Après un début de saison chaotique (4 défaites), les Verts ont enfin lancé leur saison, dimanche 23 octobre, en tenant en échec l’équipe 3 du voisin Naucellois (0-0), débloquant leur compteur point. Et même si les 28 joueurs et 6 dirigeants qui composent l’association et l’unique équipe sont là pour le plaisir, l’ambition du résultat est présente chez les vainqueurs de la coupe de l’Essor 2016.

" Nous avons connu nos années glorieuses à la fin des années 80 lorsque nous avions deux équipes seniors et une féminine. Aujourd’hui, le fait de posséder une seule formation ne nous empêche pas d’être ambitieux. Le résultat reste important tout comme l’ambiance ", raconte Maxime Enjalbert, président depuis 2009.

Un savant mélange d’anciens et de jeunes permet aux Camboulazetois de perdurer depuis la création, en 1969. " Nous nous entraînons le vendredi soir à 19 h 30 avec un casse-croûte en suivant, explique le dirigeant, qui était entraîneur lors de la victoire en coupe. D’octobre à avril, le 4e vendredi du mois, nous organisons un concours de belote à la place de la séance. Cela nous permet de payer une partie des repas et d’offrir une animation à la commune dont nous sommes très heureux. "

"La souplesse avec les licenciés nous permet de toujours exister"

Si l’objectif est de se maintenir en D4, les coachs Toni Imbert et Alex Gély doivent jongler afin d’offrir du temps de jeu à tous. " Nous avons une forme de souplesse avec nos licenciés. Nous ne pouvons pas assurer à tous de faire 20 matches, Toni et Alex demandent les dispos de chacun en avance et s’adaptent pour aligner la meilleure équipe en fonction de celles-ci. Le but est que tout le monde soit satisfait, résume le président. Cette souplesse nous permet de toujours exister. De toute manière, nous sommes à notre place en D4. Il y a trop de contraintes réglementaires avec l’arbitrage et les équipes de jeunes entre autres. La D3 est impossible pour nous. "

À l’heure où beaucoup se regroupent en entente, ce n’est pas à l’ordre du jour du côté de Camboulazet. " Nous possédons un noyau fidèle dans l’encadrement et des jeunes qui ont trouvé leur place. 75 % des licenciés sont liés directement à la commune par leur domiciliation ou leur famille. Le fait de durer permet aussi de beaucoup plus s’identifier au club ", lance Maxime Enjalbert. Tant qu’il y aura les casse-croûtes, la belote et le football, les Camboulazetois ont de beaux jours devant eux.

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