Créer du lien, accueillir, vadrouiller..., les Rabalaïres sont toujours de sortie à Paris !

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  • Fidèles à une tradition bien ancrée, les Rabalaïres ont animé un stand d’information au marché de pays à Bercy.
    Fidèles à une tradition bien ancrée, les Rabalaïres ont animé un stand d’information au marché de pays à Bercy. Reproduction - L'Aveyronnais
  • La commission travaille sur La nuit du Rouergue, programmée mi-avril.
    La commission travaille sur La nuit du Rouergue, programmée mi-avril. Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Rui DOS SANTOS

Présidée par Julien Puech, la commission des jeunes de la fédération des Aveyronnais d'ici et d'ailleurs est active.

Avec leurs polos rouges, il est impossible pour eux de passer inaperçus. Avec un logo, qui allie un béret, une vache et la Tour Eiffel, qui est, selon leurs propres termes, "marqueur de notre identité". Mais, ce qui marque encore davantage, ce sont leurs sourires et leur dynamisme. Officiellement, ils sont membres de la commission des jeunes de la fédération des Aveyronnais d’ici et d’ailleurs. Cependant, tout le monde les (re)connaît sous le nom de Rabalaïres. Ils sont parfois nés au pays et montés à Paris, ou nés à Paris sans avoir jamais vécu au pays.

Ce qui nous rassemble est l’attachement au département de l’Aveyron

"Ce qui nous rassemble est l’attachement au département de l’Aveyron", martèle Julien Puech. Comptable de 36 ans (il a soufflé les bougies il y a une dizaine de jours), ayant vu le jour à la capitale, il est le président des jeunes Aveyronnais de Paris depuis six ans, après avoir succédé à Audrey Rodrigues. Sur la liste des responsables, figurent aussi Séverine Brégou, Jérémy Raysséguier, Jérémy Combettes… "Très engagé" sur le front du bénévolat et de l’associatif (trésorier de l’amicale de Laissac, terre d’origine de sa grand-mère maternelle, danseur et trésorier du groupe folklorique La bourrée montagnarde), Julien Puech a goûté aux Rabalaïres voilà une quinzaine d’années, "un peu par hasard mais sans regret".

"L'ADN, créer du lien physique et pas seulement par les réseaux"

Il est affirmatif sur le fait que "la société a évolué, les époques changent mais l’esprit est toujours le même". "En tout cas chez ceux qui organisent, poursuit-il. L’ADN est de créer du lien physique et pas seulement par les réseaux sociaux, d’accueillir les jeunes étudiants ou travailleurs qui arrivent du pays à Paris un peu perdus. C’était d’ailleurs la genèse de la création de la commission il y a deux décennies".

"Davantage de mobilisation"

A l’instar de la présidente de la fédération Marilise Miquel, il aimerait "davantage de mobilisation" de la part des résidents de L’Oustal. "Je partage, en effet, son sentiment, insiste-t-il. Même si la tendance est à plus de participation, tant au sein des Rabalaïres qu’aux soirées, je regrette, par exemple, l’absence des "Oustaliens" quand il y a des initiatives au pied de chez eux". Il y a une manifestation qui échappe à ce constat : le marché de pays à Bercy début octobre. "Notre présence est souhaitée car on bénéficie d’une visibilité importante, se réjouit Julien Puech. C’est l’occasion idéale pour un premier contact dans un cadre très agréable". Ce marché fait partie de la base incontournable, au même titre que le concours du pull moche, le blind test, le quine, l’initiation au folklore, "L’amour est dans le farçou"…

"Relancer la Nuit du Rouergue"

Le président espère également "relancer la Nuit du Rouergue", absente de l’agenda depuis 2019. Il confirme : "Dans une boîte de nuit ou sur une péniche, c’est l’opération phare de l’année, le point d’orgue de nos actions. Nous avons déjà accueilli près de 400 personnes". Elle devrait fêter son retour à la mi-avril 2023. Julien Puech et ses amis ont visiblement "passé la vitesse supérieure" puisqu’ils ont déjà organisé trois événements depuis la rentrée. Le dernier en date a été servi la semaine dernière avec l’afterwork d’automne, qui a eu pour cadre le Café de l’Avenue, boulevard Haussmann, dans le 8e arrondissement de la capitale.

Les prochains rendez-vous sont identifiés, la plupart d’entre eux sont programmés, d’autres attendent juste d’être fixés sur le calendrier : soirée beaujolais vendredi 18 novembre, pull moche vendredi 9 décembre, initiation au folklore en janvier, "L’amour est dans le farçou" mi-février, quine mi-mars, afterwork fin mars, Nuit du Rouergue mi-avril, et, enfin, journée de printemps en mai ou en juin.

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