Justine Vayrac : arme contondante, boisson suspecte... Les zones d'ombre que l'enquête doit encore révéler

  • Quelques zones d'ombre subsistent autour du meurtre de Justine Vayrac.
    Quelques zones d'ombre subsistent autour du meurtre de Justine Vayrac. Photo Instagram - Justine Vayrac
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Si les circonstances de la mort de Justine Vayrac se confirment grâce à l'autopsie, certaines zones d'ombre subsistent.

Le rapport d'autopsie révèle que Justine Vayrac a reçu plusieurs coups et a été étranglée. Cela contredit la version du principal suspect de 21 ans, qui avait indiqué aux enquêteurs qu'un coup de poing avait entraîné la mort de la Lotoise de 20 ans et mère d'un petit garçon. 

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Justine a-t-elle été droguée ?

Si les circonstances du drame se précisent à mesure que l'enquête progresse, il reste encore des zones d'ombre. À commencer par savoir si Justine Veyrac a été droguée ou non, les résultats des analyses toxicologiques n'ayant pas encore été révélées.

Une hypothèse sérieuse sachant que la jeune femme avait indiqué à ses amis que sa coupe de champagne avait "un goût bizarre" le soir du drame, comme rapporte le quotidien La Montagne.

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Avec quelle arme contondante a-t-elle été blessée ?

En sortant de la boîte de nuit de Brive-la-Gaillarde (Corrèze) car elle ne se sentait pas bien, Justine Vayrac avait l'intention d'aller dormir dans sa voiture. Elle était d'abord accompagnée d'un ami avant de croiser le principal suspect, la dernière personne à avoir été aperçue en compagnie de la jeune femme.

Il a avoué, en garde à vue, avoir tué Justine. Selon ses déclarations, ils auraient eu "un rapport sexuel consenti" chez lui et un coup de poing aurait entraîné le décès de Justine. À l’aide d'un engin agricole, le suspect aurait enterré son corps près de son domicile à Baynat.

Sauf qu'en plus d'une "pluralité de coups", au moins une blessure par arme contondante a été identifiée sur le corps de Justine Vayrac, avait annoncé le procureur de la République de Limoges, Baptiste Porcher, en conférence de presse. L'objet qui a causé cette blessure n'a pas encore été révélé.

Le suspect de 21 ans a été mis en examen pour séquestration, meurtre mais aussi pour viol. L'enquête doit encore déterminer si le rapport sexuel était consenti ou non.

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Des chefs d'accusation qui peuvent évoluer

Selon les résultats de l'enquête, les charges contre le principal suspect pourraient évoluer. Si des traces de drogue sont relevées, par exemple du GHB, le suspect pourrait être poursuivi pour empoisonnement, ainsi que pour préméditation. 

Le procureur de la République a rappelé que le suspect risque jusqu'à la réclusion criminelle à perpétuité.

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