Covid-19 : la huitième vague dégonfle, voici où le virus régresse le plus en Occitanie

La huitième vague de Covid-19 dégonfle, le taux d'incidence en France avait chuté de 44% au 1er novembre 2022 comparé à la semaine précédente selon les données de Santé publique France. Le taux de positivité était également en baisse de 4,3%, bien que le nombre de nouveaux cas était toujours en progression de 14,2 % en sept jours pour atteindre les 29 000 cas confirmés quotidiens.

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Les indicateurs sont également en baisse en Occitanie. Voici dans quels départements le virus s'était le plus atténue au 1er novembre comparé à un mois plus tôt, le 4 octobre :

• Hérault : 137 cas pour 100 000 habitants (contre 300 le 4 octobre)
• Aude : 159 cas pour 100 000 habitants (contre 372 le 4 octobre)
• Haute-Garonne : 163 cas pour 100 000 habitants (contre 433 le 4 octobre)
• Pyrénées-Orientales : 174 cas pour 100 000 habitants (contre 318 le 4 octobre)
• Lozère : 180 cas pour 100 000 habitants (contre 328 le 4 octobre)
• Tarn-et-Garonne : 182 cas pour 100 000 habitants (contre 525 le 4 octobre)
• Gard : 183 cas pour 100 000 habitants (contre 348 le 4 octobre)
• Hautes-Pyrénées : 189 cas pour 100 000 habitants (contre 389 le 4 octobre)
• Tarn : 190 cas pour 100 000 habitants (contre 389 le 4 octobre)
• Lot : 192 cas pour 100 000 habitants (contre 450 le 4 octobre)
• Gers : 194 cas pour 100 000 habitants (contre 413 le 4 octobre)
• Aveyron : 255 cas pour 100 000 habitants (contre 510 le 4 octobre)
• Ariège : 260 cas pour 100 000 habitants (contre 445 le 4 octobre)

Malgré la baisse, l'Aveyron continue de faire partie des départements d'Occitanie où le virus circule le plus activement, comme au début du mois d'octobre, aux côtés de l'Ariège. 

À l’opposé, la situation s'est fortement améliorée en Hérault, où le taux d'incidence a été divisé par deux en un moins, ou dans le Tarn-et-Garonne où le taux d'incidence a presque été divisé par trois. La prudence est encore de mise sachant que le seuil d'alerte est fixé à 50.

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La nouvelle campagne de vaccination peu suivie

Dans son rapport publié le 4 novembre, Santé publique France rappelle que le variant Omicron et son sous-lignage BA.5 restent omniprésents dans le pays (92 % des séquences interprétables). Les analyses détectent une augmentation que sous-lignage BQ.1.1, aussi surnommé le variant Centaure, mais sa vitesse de propagation a tendance à se stabiliser.

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La nouvelle campagne de vaccination vise justement à prémunir les plus fragiles contre ces variants. "Au 31 octobre, seuls 39,2% des 60-79 ans et 52,0% des 80 ans et plus parmi les personnes éligibles (selon le délai depuis leur dernière injection) avaient reçu un deuxième rappel", détaille Santé publique France. "Dans le contexte d’une circulation toujours très active du Covid-19 et à l’approche de la période hivernale, la vaccination doit être renforcée, notamment par un rappel avec un vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron) chez les primo-vaccinés éligibles (dès 3 mois ou 6 mois après la dernière injection selon les recommandations en vigueur).