Hôtellerie-restauration : des possibilités infinies d'évolution de carrière pour ces jeunes Aveyronnais

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  • Apolline Jamelot, chef de partie en cuisine.
    Apolline Jamelot, chef de partie en cuisine. Repro CP
  • Marie Vidal, réceptionniste.
    Marie Vidal, réceptionniste. Repro CP
Publié le , mis à jour
Anaïs Arnal

L’hôtellerie-restauration est un secteur qui offre de nombreuses opportunités et la possibilité de progresser très rapidement.

Du CAP au Bac +5, sans oublier, tout au long de la carrière, la faculté d’évoluer en permanence, la profession est ouverte à toutes les ambitions, même les plus modestes, pour qui veut gravir les marches de l’escalier social. Les parcours d’Apolline Jamelot et Marie Vidal parlent d’eux-mêmes.

Apolline Jamelot, chef de partie à 22 ans

Après l'obtention de son baccalauréat général en 2018, Apolline Jamelot a poursuivi ses études par un CAP pâtisserie boutique en deux ans à la Chambre de métiers de l'Aveyron en alternance chez des artisans pâtissiers, à Millau la première année et à Gignac la seconde. Elle a ensuite passé un CAP cuisine en un an, toujours à la Chambre de métiers de l'Aveyron, en alternance chez Monsieur S, une brasserie installée sur la place des Rutènes à Rodez.

En 2021, Apolline a commencé un brevet professionnel Arts de la cuisine qu'elle a arrêté pour des raisons familiales. Elle a été embauchée en CDI chez Monsieur S en juillet dernier pour superviser les entrées, salades et tapas, et gérer les desserts. Son employeur l'a récemment promue chef de partie en pâtisserie. "Je crée les desserts du jour et de la carte que je fais goûter aux seconds, au chef et aux patrons. Je m'occupe aussi des commandes d'ingrédients et de toute la mise en place pour la partie dessert", détaille la jeune femme de 22 ans.

Sa passion pour la cuisine, elle la tient de ses grands-mères. "Dans la famille de ma mère, on est dans la restauration depuis des générations, mes grands-parents étaient des bougnats et avaient une affaire à Paris. Quant à ma grand-mère paternelle, elle était gouvernante à Paris et une excellente cuisinière. J'ai toujours cuisiné avec mes mamies, c'étaient elles les cheffes aux fourneaux mais elles ont su me transmettre le goût des choses. L'an dernier, ma grand-mère m'a laissé seule en cuisine pour confectionner le repas de Noël, une marque de confiance et de reconnaissance qui m'a beaucoup touchée", raconte Apolline Jamelot qui fait également la fierté de sa famille lorsqu'elle participe à des concours comme celui des Toqués de l'Aveyron où elle a reçu le Prix coup de cœur du jury en 2022.

Avec cet héritage familial, Apolline Jamelot ne juge pas son activité comme un travail mais comme une passion. "Je viens de cet univers, j'ai grandi dedans, j'aime ce que je fais alors pour moi ce n'est pas un effort, je ne compte pas mes heures. Quand je suis en cuisine, je ne vois pas le temps passer", témoigne la jeune femme qui sait que, même si elle a "la chance d'avoir des patrons jeunes et à l'écoute", il faudra qu'elle acquière d'autres expériences professionnelles pour évoluer. "Ces remises en question régulières sont une aide précieuse pour la création. À terme, j'aimerais m'installer à mon compte avec un salon de thé ou un restaurant."

Marie Vidal, réceptionniste à 21 ans

Son stage de 3e à l'hôtel Le Ségala Plein Ciel à Baraqueville a été une révélation, Marie Vidal voulait travailler dans l'hôtellerie. Elle a donc intégré l'école hôtelière Sacré-Coeur de Saint-Chély-d'Apcher en Lozère pour préparer un baccalauréat technologique sciences et techniques de l'hôtellerie-restauration (STHR) au cours duquel elle a fait des stages à l'hôtel-restaurant du Vieux Pont à Belcastel et à bord du porte-hélicoptères de la Marine nationale dans le port de Toulon.

Après l'obtention de son bac en 2019, elle a enchaîné avec un BTS Management en hôtellerie-restauration (MHR). "En cours d'année, nous avons reçu plusieurs chefs dont Régis Marcon qui nous a parlé de l'alternance. Son discours m'a séduit, je me suis renseignée et à la fin de mon BTS en 2021, je me suis engagée dans un bachelor Gestion des complexes hôteliers en alternance à l'École de Savignac en Dordogne." Quand elle n'était pas à l'école, la jeune femme travaillait comme réceptionniste à l'hôtel Ibis Budget à Rodez.

"À la fin de l'année, j'avais un bac+5 mais l'alternance m'avait tellement plus que j'ai décidé de continuer à me former. Depuis la rentrée, je suis toujours en alternance, toujours chez Ibis budget, et je prépare un master à la Keyce Academy de Pérols près de Montpellier pour être manager d'activité touristique, se réjouit Marie Vidal. S'il n'y avait pas eu l'alternance, je n'aurais peut-être pas poursuivi mes études. Cela permet d'être à l'école tout en ayant déjà un pied dans l'activité. En sortant, on sait à quoi s'attendre et on a les bagages pour occuper un poste à responsabilité."

À la réception, dans les chambres ou en back-office pour gérer les mails, le travail de Marie Vidal est varié et demande polyvalence et rigueur. Ce qu'elle apprécie dans son quotidien, c'est le contact avec la clientèle, le travail en équipe et le fait qu'aucune journée ne se ressemble. "C'est un métier passion alors les horaires décalés, le travail les dimanches ou jours fériés m'importent peu car je ne vois pas le temps passer. Quand on est bien dans son travail, on y va toujours avec le sourire."

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